A l’occasion de la sortie de The Machine Girl de Noboru Iguchi en Blu-Ray chez Elephant Films le 18 janvier prochain, East Asia vous livre ses premières impressions sur ce sympathique film d’ horreur qui met en scène une lycéenne guerrière, qui à l’instar de Cobra, est affublée d’une arme directement greffée sur son bras… Par Olivier Smach.

L’ histoire

Depuis le suicide de ses parents, Hyuga Ami, lycéenne de 17 ans, veille avec bienveillance sur son petit frère Yû. Devenu le souffre douleur d’une bande de racailles, il cache néanmoins à sa sœur les rackets et brimades dont il est victime au quotidien. Un jour, la situation dégénère et il se fait assassiner par le leader du groupe, fils d’un puissant Yakuza. Meurtrie de douleur, Ami va alors se mettre en tête d’exécuter tous les responsables de la mort de son frère, aidée dans sa quête par les parents du meilleur ami de Yû, qui vont lui confectionner une puissante mitraillette rotative sur mesure…

Une pléthore de clins d’œil

Sur le thème de la vengeance, cette œuvre kitsch ultra gore est une vraie petite merveille de boucherie, qui rend hommage au genre tant les clins d’œil sont importants.

Saute immédiatement aux yeux, Rose Mcgowan et sa mitraillette en guise de jambe dans le film Planète Terreur de Rodriguez.

Tout au long du film, le sang coule à flot, têtes et bras volent dans tous les sens, et chez East Asia, on pense que le réalisateur serait un parfait candidat pour une adaptation enfin digne de ce nom de Hokuto no ken.
L’humour est présent du début à la fin à travers des situations plus rocambolesques les unes que les autres, où les innombrables effusions d’hémoglobine n’ont rien à envier celles d’ Evil Dead 2 de Sam Raimi.

Tous les adultes, sans aucune exception, sont complètement tarés et chaque apparition des Yakuza sont hilarantes. Notons en particulier celle du chef de clan, qui ressemble au passage comme deux gouttes d’eau à Mishima Heiachi, personnage bien connu des amateurs du célèbre jeux vidéo Tekken.

Les chorégraphies à la Matrix sont d’excellentes factures, avec une mise en scène complètement décomplexée, dont l’originalité réside dans une utilisation de mouvements de caméra et prises de vue emprunts au Sentai (Ultraman, Bioman…): l’ objectif suit avec promiscuité ses personnages en filmant leur pirouettes depuis tous les angles de vue possibles. Le ridicule ne tuant pas, certaines formations de combat atteignent d’ailleurs des sommets, comparable à celles réalisées par les forces spéciales de Freezer dans Dragon Ball Z.

En résumé

The Machine Girl est un excellent divertissement à l’humour omniprésent, où se mêle à la fois dans un tourbillon effrénée, fun, violence gratuite, sadisme, et qui constitue une très bonne surprise séduisant à coup sûr les aficionados du genre ainsi que les adeptes du moindre effort cérébral. Pour finir, nous avons le plaisir de vous annoncer que c’est Elephant Films qui éditera ce petit bijoux en vidéo le 18 janvier prochain. East Asia couvrira bien plus en détails cette sortie. Si ce n’est pas une bonne nouvelle ça !

Olivier Smach

Verdict