« Bon, pour le 8 mai, on va voir quoi ? », comme tous les mardis on vous donne des petits éléments de réponse à votre question ! Par Jérémy Coifman.
En Asie…
Ann Hui figure emblématique de la nouvelle vague hongkongaise est très peu connue sous nos lattitudes et c’est une injustice que tentera de réparer le très beau Une Vie Simple emmené par le formidable duo Deannie Yip-Andy Lau, complice à la vie (Yip est la marraine de Lau) et qui nous offre deux belles performances pour un film juste et émouvant. Comme d’habitude, il ne sera que dans peu de salles, mais le 8 mai sera férié, on pourra prendre le temps d’aller voir cette pépite. À noter que Deannie Yip a reçu un prix d’interprétation à Venise en 2011 pour son rôle.
Ailleurs…
Ah ! Danny Boyle ! Son style clipesque, sa provoc à deux sous… Slumdog Millionaire… oui, votre serviteur n’est pas très fan du réalisateur écossais qui jouit pourtant d’une grande popularité. Mais j’assume. De toute façon, c’est toujours pareil, un Danny Boyle qui sort en salles, c’est comme un Woody Allen ou un Pedro Almodovar, on dit qu’on en a marre, que ça ne sera pas pour nous, mais on y va quand même, pour la culture. Certains nous traiteront de sadomasochiste, c’est surtout qu’à mon avis, on aime détester. Parfois, ça fait tellement du bien. Alors Merci Danny Boyle ? Ouais, peut-être. En attendant, il embarque James McAvoy, Vincent Cassel et Rosario Dawson dans un thriller trouble qui donne envie. Quoi ? Je change d’avis comme de chemise ? Mais pas du tout !
Robert Redford, qui semble sur les affiches (merci Photoshop) ne pas prendre une ride depuis 1995 (on déchante quand on le voit en action), met et se met en scène dans un thriller politique qui se veut dans la lignée de son La Conspiration réalisé en 2010. Qui est le bad guy, qui est le « gentil » ? Robert n’a pas peur de dénoncer. Il y va sans manichéisme. Peut-être que votre voisin, gentil père de famille est un ancien terroriste militant, mais comme il organise de bons barbecues, faut-il le dénoncer pour autant ? Un journaliste ambitieux (décidément Shia Labeouf aime ce genre de rôle) va mener l’enquête. Bon, ça donne envie quand même, non ?
Première réalisation pour Mark Ruffalo, chouchou de ses dames depuis un certain temps maintenant devenu favori des geeks en incarnant avec brio Bruce Banner alias The Hulk dans The Avengers de Joss Whedon. L’histoire atypique d’un ancien DJ devenu clochard, et qui, en se découvrant des pouvoirs de guérisseur devient membre d’un groupe de rock ! Une fable morale donc écrite à quatre mains avec son ami Christopher Thornton qui incarne le personnage principal de ce projet attachant.
Carlos Reygadas est un cinéaste qui divise, tant son cinéma est sans concession. La crudité de Japon ou surtout de son célèbre Batalla en el cielo en a laissé plus d’un sur le carreau. Ici, avec le portrait d’un homme de la ville se confrontant avec la dureté de la vie (comprendre les gens) campagnarde, Reygadas ne se renie pas. Un titre et une affiche superbe, un prix de la mise en scène à Cannes, bon bah je vais d’abord aller voir celui-ci avant le Danny Boyle hein…
Egalement en salles (beaucoup de films ce 8 mai ! )
Ken Loach réalise un film engagé, rien de bien nouveau donc.
Dwayne Johnson s’infiltre dans un gang pour prouver l’innocence de son fils, ça sent bon !
Une chanson des clashs comme titre, première bonne idée de ce film israélien qui s’annonce assez fort.
Énième thriller suédois, par le Yes Man Lasse Hallstrom.
La comédie romantique française bas de gamme de la semaine !
La comédie top fresh de la semaine ! Pour les fans de Glee…
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