Les films les plus attendus de 2013 par la rédaction d’eastasia: Fabien Alloin et Lvi

Posté le 24 février 2013 par

Tout au long de la semaine, découvrons le ou les films les plus attendus de 2013 par les membres de la rédaction, c’est le tour de Fabien Alloin et LviPar Eastasia.15333608-2013-annee-chinoise-du-serpent-an-lunaire-asiatique

Fabien Alloin

Fabien Alloin :

 

Kitano

Outrage Beyond de Kitano Takeshi : Avec les sorties consécutives d’Achille et la tortue et d’Outrage, 2010 reste une année importante pour la visibilité de Kitano Takeshi en France. Alors que le premier, avec près de deux années de retard, apparaissait comme le film le plus accessible du cinéaste depuis des lustres et clôturait en beauté la trilogie amorcée par Takeshis’ et Glory to the filmmaker!, tout droit sorti de Cannes, Outrage marquait le pas. Le cinéaste revenait se balader chez les yakusas, y filmait ses plus belles scènes depuis Aniki mon frère mais dans un même temps d’autres particulièrement ratées, voire détestables (la parenthèse avec l’ambassadeur du Gabon est sans aucun doute la pire chose jamais filmée par Kitano Takeshi). Son prochain film Outrage: Beyond, dont la distribution française reste assez floue, laisse donc perplexe. Si la sortie d’un film de l’auteur de Jugatsu et d’Hana-bi est toujours un événement, combien d’attentes déçues sommes-nous encore capables d’encaisser ? La grande entreprise de destruction entamée par le cinéaste depuis le début années 2000 prendra-t-elle fin un jour ? Comme souvent depuis dix ans, on attend donc le prochain Kitano Takeshi mais on rêve déjà du suivant.

 

Lvi :

 

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Si je ne devais citer qu’un film attendu pour 2013, ce serait Stoker de Park Chan-wook. J’ai découvert Park Chan-wook avec Old Boy, comme beaucoup. Je suis restée estomaqué devant son esthétique soignée et cette violence à l’état brut.

Stoker, malgré une production et un casting américain qui peut laisser songeur, semble conserver – en tout cas sur le trailer – toute la puissance et la folie du cinéma de Park Chan-wook. Si les promesses sont tenues, le spectateur peut s’attendre à en prendre plein les mirettes et avoir l’estomac noué devant cette jeune fille qui, à la mort de son père, voit débarquer son oncle, homme pour le moins malsain.

Maintenant, la question est de savoir si Park Chan-wook se perdra dans les limbes d’Hollywood ou s’il saura préserver cette rage et cette poésie si caractéristiques de son cinéma…