Posté le 11 janvier 2011 par Victor Lopez

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Kinotayo : la fête du cinéma japonais

Enfin, Kinotayo est de retour ! Le festival fait la joie des cinéphiles curieux en présentant depuis 2005 un panorama éclectique du cinéma japonais contemporain. On découvrira donc du 20 novembre au 11 décembre 20 films réalisés au japon dans les 18 derniers mois et inédits en France. A part les redécouvertes du meilleur de la sélection de l’an passé sur lesquels on vous invite à vous pencher (le beau film carcéral Vacation de Kodoi Hajime, l’étonnant anime Vexille et le mélo un peu larmoyant I remember that sky), il n’y a que du jamais vu en France pour cette édition.

Le but de ce festival est de montrer un aperçu du japon contemporain à travers son cinéma, en présentant donc des films qui n’ont que peu de chance de traverser leurs frontières. Pour les citer : “L’objectif de Kinotayo est de développer et de favoriser la compréhension de la culture, de l’histoire, et des modes d’expressions japonais au près du public français, en contribuant à une plus large diffusion de la création cinématographique du Japon”. Cette année s’annonce particulièrement riche, entre le retour en force du Chambara (on ne manquera pas une nouvelle version des 47 Ronins – The Last Ronin – par Sugita en ouverture, ou le drame historique Hana no Ato, premier film de Nakanishi Kenji), pas mal de comédies, le Miike nouvelle cuvée (un Zebraman 2 qui s’annonce encore plus taré que Yatterman, présenté l’année passée) et surtout un bon nombre de drames se focalisant sur la vie et les problèmes quotidiens des japonais.

La sélection est donc très variée (les organisateurs ont vu plus de 90 films pour en retenir 17) et a l’intérêt de dresser comme un instantané de la production cinématographique japonaise actuelle. Les films ne sont pas tous excellents, mais, vu ensembles, ils proposent un fascinant miroir de ce que peut découvrir le spectateur nippon en 2010. Une telle invitation au voyage ne se refuse donc pas !

Cerise sur le gâteau, sept cinéastes viendront du pays du soleil levant pour présenter leurs films au public français. On peut être particulièrement flatté par la venue du l’artiste Takagi Masakatsu, qui donnera un concert exceptionnel au piano avant de présenter son documentaire sur la musique Aruongaku-A music le 2 décembre, alors que l’acteur de The Last Ronin, Oida Yoshi, occupe le siège de président du festival.

Vu que l’événement est national et se déroule partout en Île de France (autour de l’indispensable Maison de la culture du Japon), comme à Pau ou Saint-Étienne, vous n’avez aucune excuse pour rater ça !