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Sans doute l'un des meilleurs crus du millésime 2024 de l'Allers-Retours, The Last Year of Darkness documente la jeunesse nocturne et la scène musicale underground de Chengdu au gré des métamorphoses de la mégapole sichuanaise. Une capsule temporelle saisissante réalisée par l'Américain Ben Mullinkosson, dans la sélection officielle de l'International Documentary Film Festival d'Amsterdam.
Après une grande phase de communication autour ce projet d'animation de longue haleine, une sortie en Chine en 2023 et quelques passages en festivals de par chez nous, le long-métrage d'animation Le Royaume des abysses, aussi connu sous son titre international Deep Sea, trouve le chemin de nos salles. Il n’est donc pas une sorte d’objet venu de nulle part, l’œuvre est depuis sa genèse conçue comme un marqueur esthétique et culturel du cinéma chinois, un évènement. C’est justement cette spécificité, que Tian Xiaopeng veut révéler pour la Chine comme ce fut le cas pour le Japon dans les années 80. Le Royaume des abysses, c’est aussi le manifeste d’un jeune cinéaste qui nous montre ce que devrait être le présent et le futur du cinéma d’animation en plongeant dans l’héritage esthétique riche du pays de l’encre et de la poudre.
Pour sa 35e édition, le festival Travelling, qui se déroule à Rennes et dans sa région du 20 au 27 février, fait halte à Taïwan !
Silence in the Dust, projeté au Festival Allers-Retours, s’inscrit dans la lignée des documentaristes du cinéma du réel, aux dispositifs radicaux et à la transparence totale envers son spectateur ainsi que son sujet. En épurant son image de toutes les entraves qui pourraient s’interposer entre la caméra et l’objet du film, Li Whei décide de suivre Dazhang, ancien ouvrier atteint de pneumoconiose, ainsi que sa famille qui assiste, sans ne rien pouvoir faire, à la lente agonie de Dazhang. Un documentaire dur et lourd sur la fin de vie qui se veut dans le même temps le témoignage d’une condition ouvrière chinoise mortelle et violente.
Cette année encore, le Festival Allers-Retours a proposé une sélection de courts-métrages audacieuse et inventive. Du monde des ombres à celui des sens, en passant par une nuit dans la steppe mongole et un fantôme chevelu, il est passé quelque chose de l'ordre du rêve, et parfois de la grâce.
Dans le cadre de ses séances à l'année, le Festival Henri Langlois s'associe au cinéma Les 5 Caumartins et à René Viénet, afin de proposer une rétrospective en 4 films de l'œuvre de Hu Jie, figure reconnue du cinéma documentaire chinois.