Près de 7 ans après Takara, la nuit où j’ai nagé, co-réalisé avec Damien Manivel (et cette fois-ci coproducteur), Igarashi Kohei revient au format long avec Super Happy Forever, nouvelle déambulation mystérieuse et mélancolique adaptée de son propre court-métrage Two of Us.
Pour les 30 ans de la sortie de Love Letter (1995), la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) a consacré une rétrospective intégrale aux longs-métrages de fiction du cinéaste du 2 au 12 juillet. Une première en France et l'occasion de (re)découvrir un cinéaste culte mais invisible chez nous. À cette occasion, nous avons pu rencontrer Iwai Shunji afin d'échanger sur sa carrière et son dernier film.
Fantasmes de Jang Sun-woo, film sulfureux et ultra censuré, a été finalement restauré en 4k par la Korean Film Archive en 2023. C’est pour nous l’occasion de redécouvrir, près de 25 ans plus tard et grâce à Carlotta Films, l'un des films coréens les plus sulfureux, adapté d’un roman tout aussi scandaleux et qui aura même valu plusieurs mois de prison à son auteur.
Si les premiers films d’Ogigami Naoko ont pu franchir les frontières de l’archipel grâce à des sélections dans divers festivals, il faut reconnaître qu’elle n’a pas pu se faire une place au sein de la distribution occidentale et ses films sont devenus rapidement difficilement accessibles. Après une sortie en salles, Le Jardin zen est disponible en DVD et Blu-ray chez Hanabi.
Fukada Koji est de retour et, habitué de la Croisette, il a eu droit à sa nomination dans la trouble catégorie de Cannes Première. Il revient cette fois avec Love on Trial se présentant comme un film de procès autour de la condition des Idols au Japon. Comme souvent chez le cinéaste japonais, ce que le film prétend être n’est rien d’autre qu’un synopsis pour attirer le spectateur innocent dans une expérience cinématographiquement forte et inattendue.
Assault! Jack the Ripper d’Hasebe Yasuharu est un titre qu’il n’est pas rare de croiser ici et là dès lors que l’on s’intéresse au cinéma japonais érotique des années 60-70s ou bien au cinéma japonais hors des sentiers battus. Il était pourtant bien plus difficile de se le procurer jusqu’ici. Avec sa ressortie récente chez 88 films chez nos voisins britanniques, et une sortie française à venir chez Le Chat qui fume, il nous est maintenant possible de découvrir, dans les meilleures conditions, ce roman-porno si atypique.