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Mot de passe oublié ?
Pour les amoureux du cinéma d'Ozu Yasujiro, l'éditeur Carlotta Films offre cette année deux occasions en or de se replonger dans l'œuvre du maître. Tout d'abord, avec un coffret réunissant des films inédits du cinéaste, mais aussi avec le film Tokyo-Ga de Wim Wenders, présenté en copie restaurée. Un voyage émouvant et passionnant dans l'intimité de deux réalisateurs.
Depuis quelques années, l'Iran s'affirme sur la scène internationale comme un vivier incontournables de metteurs en scène dont les films se font remarquer, autant en festivals que par le grand public. On pensera notamment à Saeed Roustayi ou bien encore Asghar Farhadi, dont les œuvres de fiction dressent en filigrane un portrait peu reluisant de leur pays. Et le moins que l'on puisse dire après avoir vu le film Chroniques de Téhéran, réalisé par Ali Asgari et Alireza Khatami, et distribué par ARP Sélection, c'est que la situation du peuple iranien ne va pas aller en s'arrangeant.
L'arrivée de la version live action de Yu Yu Hakusho sur Netflix tombe à point nommé pour faire un point sur la tendance actuelle consistant à mettre en scène un manga dans une version live, quand bien même celui-ci aurait eu auparavant les honneurs d'une adaptation sous forme d'animé.
Pour conclure en beauté et avec émotion la 17e édition de Kinotayo, la programmation offrait au spectateur la captation d'un concert exceptionnel, celui de Sakamoto Ryuichi, filmé par son fils, peu de temps avant son décès. Un voyage musical et poignant dans la carrière d'un immense compositeur.
Au sein des films sélectionnés au festival Kinotayo, Okiku and the World, réalisé par Sakamoto Junji, fait figure d'exception, de par son esthétisme en noir et blanc et de par sa situation historique, le Japon de l'ère Edo. Un contexte bien connu pour les amateurs de cinéma classique nippon, pour un film qui peut surprendre à plus d'un titre.
Adaptation d'un manga japonais par une équipe issue du cinéma chinois, Initial D a les honneurs d'une édition Blu-Ray digne de ce nom grâce à Carlotta Films. Un pur exemple de ce que le cinéma asiatique a pu offrir en matière de divertissement au début des années 2000, dans toute sa splendeur mais aussi ses excès.