Deauville 2011 : les espoirs

Posté le 10 mars 2011 par

Un festival, c’est fait pour découvrir des nouveaux talents. Cette année, Deauville propose quatre premiers films. Petite présentation en attendant les critiques détaillées.

Birth Right de Hashimoto Naoki (Japon)

Rien à voir avec le sirupeux morceau de A-Ha, Birth Right se présente comme un drame minimaliste se concentrant sur l’enlèvement d’une ado par une jeune femme silencieuse. Tout cela sent l’histoire de famille compliquée, et la bande-annonce promet un film grave et bien léché, musique classique à l’appui. On est alléché…

Eternity de Sivaroj Kongsakul (Thaïlande)

Un fantôme revient sur sa vie dans un petit village de Thaïlande. Les premières images annoncent un film à la tranquillité dans la droite ligne du grand Weerasethakul, avec qui le réalisateur a travaillé comme chef opérateur sur le court Worldly Desires. Kongsakul, suiveur ou auteur ? On a hâte de donner la réponse !

The Journals of Musan de Park Jungbum (Corée)

Pour son premier film, le réalisateur Park Junbum s’essaie à un sujet difficile en suivant le difficile quotidien d’un Nord-Coréen en Corée du Sud. On espère que le film est aussi passionnant que son sujet. De plus, les échos du Festival de Marrakech, où le film a reçu le grand prix, annoncent une belle claque !

Udaan de Vikramaditya Motwane (Inde)

Il n’y a pas de Bollywood cette année à Deauville (mais pourquoi donc ce vide impardonnable ?), mais l’Inde est tout de même (un peu) présente. Udaan, c’est donc un film indépendant indien sans chorégraphies, qui raconte le drame déchirant d’un adolescent qui retrouve sa famille, et surtout son demi-frère, qui avait déjà pas mal impressionné à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2010.

Maudite pluie ! de Satish Manwar (Inde)

Encore un premier film indien (et toujours pas de Bollywwod !) précédé d’une excellente réputation grâce à sa présentation au Festival de la Rochelle 2010 dans le cadre d’une rétrospective sur le cinéma indépendant Indien et à Vesoul, où il reçut le Grand prix du jury international et « Coup de coeur » du jury Langues O’. On attend donc avec impatience ce film annoncé comme un bel espoir du renouveau indien !

Victor Lopez.

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