Shari de Yoshigai Nao nous plonge dans la région éponyme du nord de Hokkaido. Cette isolation permet à la cinéaste de capter différentes formes de vies et de réfléchir sur sa propre existence autant que sur celle de la matière du monde dont elle tente de réaffirmer le lien. Une sorte d’errance introspective et physique qui brille par la mosaïque qui en découle, et par la tension entre le « je » et le tout.