La période 1960-1970 d’Oshima Nagisa s’ouvre et se ferme par deux réflexions sur les mouvements de révolte nippons : Nuit et brouillard au Japon et Il est mort après la guerre. Deux œuvres majeures inscrites dans le courant de la Nouvelle Vague qui se font écho et qui offrent des clefs de lecture pour comprendre les contestations politiques et artistiques du pays de l’époque.
A l'occasion de l'exposition Meiji, splendeurs du Japon Impérial (1868-1912), le Musée Guimet propose d'entrer dans cette période charnière de l'histoire du pays à travers deux week-ends de projections de documentaires exceptionnels et de grands classiques du cinéma japonais.
Avis aux Parisiens ! Direction le cinéma Le Méliès à Montreuil les 9 et 11 avril pour une rencontre exceptionnelle avec le réalisateur Yoshida Kiju et l'actrice Okada Mariko !
À l'occasion du cinquantenaire de la mort du cinéaste, la salle Cinemavera, à Tôkyô, a consacré une rétrospective à Hiroshi Shimizu, un réalisateur encore trop peu connu en France et qui a pourtant joué aux côtés d'Ozu et Mizoguchi un rôle important dans le cinéma japonais.
La rétrospective consacrée à Ôshima cette année à la Cinémathèque Française, en parallèle à la sortie chez Carlotta des DVD qui bouclent (presque) la collection, donne l’occasion de comprendre pourquoi le cinéaste apparaît comme l’un des plus grands réalisateurs japonais de la seconde partie du XXème siècle.
Arrive cette semaine en DVD un curieux objet intitulé Beauté de la Beauté, exploration de l'histoire de l'art occidental réalisée pour la télévision japonaise entre 1973 et 1979 par Yoshida Kijû, le réalisateur de Eros + Massacre. Brève présentation en attendant une analyse complète par Victor Lopez.