Trois ans après son film d’espionnage enneigé Les Espions de l’aube, Zhang Yimou revient avec Full River Red, un nouveau thriller historique captivant. Il nous propose sa version fictionnelle de la transmission du célèbre poème chinois Man Jiang Hong qui mêle enquête policière et intrigues de cour sur fond de comédie. Après une sortie en salles l'an dernier, le film arrive en Blu-ray chez Carlotta Films.
C'était le dernier chef-d’œuvre de l'indispensable filmographie de King Hu à devoir sortir en vidéo : The Valiant Ones, aussi connu en France sous le titre de Pirates et Guerriers lors de son exploitation en salles dans les années 1970, est un fleuron du wu xia pian, le film de sabre chinois, dans lequel s’agrègent toutes les caractéristiques du cinéma du réalisateur chinois, alors à son apogée critique et stylistique. Spectrum Films nous gratifie d'une édition UHD/Blu-ray, accompagnée du film A City Called Dragon.
Après un cycle Stanley Kwan et avant la ressortie en salle de Nomad de Patrick Tam, Carlotta poursuit son exploration du cinéma d'Asie du Nord-Est, en délaissant les romances hongkongaises pour proposer la sortie pour la première en BR d'un fleuron du film de sabre taïwanais, le méconnu La Vengeance du dragon noir (1968). Phénomène en queue de comète d'une industrie mise sous la coupe du pouvoir de Chiang Kaï-shek dans les années 50, ce wu xia pian de Joseph Kuo (33 ans) témoigne de la faculté du Taïwan d'alors de se nourrir des esthétiques occidentales, plus encore que ses homologues japonais ou sud-coréens. Mais en quoi cet incunable d'un cinéma taïwanais alors émergent n'est pas un film de sabre de plus ? L'édition vidéo de sa version restaurée (complété de suppléments d'appoint), permet de voir ce qu’il en est, 56 ans après.
Après un cycle Stanley Kwan et avant la ressortie de Nomad de Patrick Tam, Carlotta poursuit son exploration du cinéma d'Asie du Nord-Est, en délaissant les romances hongkongaises pour proposer la ressortie d'un fleuron du film de sabre taïwanais, le méconnu La Vengeance du dragon noir (1968). Phénomène en queue de comète d'une industrie mise sous la coupe du pouvoir de Chiang Kaï-shek dans les années 50, ce wu xia pian du jeune Joseph Kuo (signant son 2ème long-métrage officiel à 33 ans seulement) témoigne de la faculté du Taïwan d'alors de se nourrir des esthétiques occidentales, plus encore que ses homologues japonais ou sud-coréens. Mais en quoi cet incunable d'un cinéma taïwanais alors émergent n'est pas un film de sabre de plus ?
Pour agrémenter l'édition vidéo de Seven Swords de Tsui Hark et poursuivre une réflexion sur la philosophie du registre auquel le film appartient, le wu xia pian, Spectrum Films a eu la riche idée d'inclure dans son édition collector ce qui est sans doute le meilleur essai mondial sur le sujet : Wu Xia Pian, le cinéma d'arts martiaux traditionnel (Chinese Martial Arts Cinema: The Wuxia Tradition) écrit par un chercheur de renom : le singapourien Stephen Teo.
L'édition de Seven Swords de Tsui Hark chez Spectrum Films était attendue au tournant. Aujourd'hui, effectuons un retour sur ce film de 2005, sorti dans un moment charnière de l'histoire du cinéma hongkongais, et qui a connu une post-production difficile.