Festival du film asiatique de Deauville 2013. Nous rencontrons pour la deuxième fois Sono Sion. Au réalisateur mutin et provocateur de la première entrevue, succède un homme plus enclin à parler de son présent, de son futur, de la politique actuelle du Japon. Visiblement détendu et content d'être là, il nous livrera même une histoire étonnante à la fin. Par Jérémy Coifman.
Avec The Land of Hope, Sono Sion livre un film à charge contre l’énergie nucléaire et l’attitude des autorités japonaises face à une catastrophe inspirée de celle de Fukushima. Un film « militant » qui échappe à une certaine lourdeur dogmatique en se focalisant sur un sujet cher à Sono Sion : la destruction/construction familiale. Par Marc L'Helgoualc'h.
Journée du 24 avril chargée en sortie, on va pas faire la fine bouche et on prend ! puis quand un Sono Sion sort sur les écrans, on fonce directement dans les salles obscures ! Par Jérémy Coifman.
Fin des festivités. Après cinq jours passés dans les salles obscures, l’heure du bilan a sonné. Première remarque qui s’impose de suite : en Orient non plus, rien ne va plus. Tous les films sélectionnés, ou presque, décrivent une société malade, un monde en souffrance. Exception faite du dernier film vu, The Thieves (plus gros succès du cinéma coréen, comme quoi la positive attitude est toujours porteuse). Par Frédéric Rosset.
Samedi 9, aujourd’hui est le jour de l’entretien avec Sono Sion, que l’on avait déjà rencontré il y a deux ans lors du festival Kinotayo et qui nous avait décontenancé par sa nonchalance et sa faculté à éludé les questions qui ne lui plaisait pas. Arrivé à l’hôtel Royal Barrière, c’est un Sono Sion ravi d’être là et avide de parler de son dernier né The Land of Hope qui nous accueille. Par Jérémy Coifman.
Récit de notre périple au festival du film asiatique de Deauville 2013, impressions jour par jour par nos envoyés spéciaux. Jeudi 7 mars, les choses sérieuses commencent pour Jérémy Coifman : premières claques cinématographiques (ou pas) et marathon d'interviews !