Au cours de la production de Tel père, tel fils (2013), Kore-eda Hirokazu a eu l’occasion d’échanger avec le responsable juridique du film qui lui affirma que le tribunal n’était pas le lieu où se décidait la vérité. Cette opinion le fascina au point d’envisager d’y consacrer un film, ce qui se concrétise donc avec le drame judiciaire The Third Murder. A première vue, ce film détonne avec les drames familiaux sensibles qui ont fait sa renommée mais les méandres du récit révéleront la profonde cohérence que le réalisateur entretient avec le reste de son œuvre.
Son dernier film, As The Gods Will, à peine sorti dans les salles japonaises, l'hyperactif réalisateur se rend au Kenya pour adapter un roman de Sada Masashi, Kaze ni Tatsu Lion.
Après un hommage au cinéma scandinave en 2013, le Festival International du Film du Marrakech mettra le Japon à l’honneur du 5 au 13 décembre 2014.
Après un petit détour par la télévision (Going My Home, dont on reparlera bientôt), Kore-Eda reviens dans les salles françaises avec Tel Père, Tel Fils.
C'est dans un hôtel cosy du centre parisien que nous avons rencontré pour la deuxième fois Kore-Eda Hirokazu, toujours aussi humble et discret. On parle de Spielberg, de son rapport à l'enfance, de lien du sang... et de Victor Lopez.
On avait savouré l'affiche, puis le teaser du film live Kiki la petite sorcière. Maintenant, salivons devant la bande annonce !