En partenariat avec Elephant Films, Spendor Films propose de redécouvrir sur grand écran 6 chefs-d'oeuvre de Suzuki Seijun en version restaurée : Detective Bureau 2-3, La Jeunesse de la bête, La Barrière de chair, Histoire d'une prostituée, Le Vagabond de Tokyo et l'inclassable La Marque du tueur.
En partenariat avec Elephant Films, Spendor Films propose de redécouvrir sur grand écran 6 chefs-d'oeuvre de Suzuki Seijun en version restaurée : Detective Bureau 2-3, La Jeunesse de la bête, La Barrière de chair, Histoire d'une prostituée, Le Vagabond de Tokyo et l'inclassable La Marque du tueur. On vous offre ici vos invitations pour cette événement exceptionnel !
Après une dizaine de courts métrages prisés des initiés et des aventuriers visuels, Bertrand Mandico livre avec Les Garçons sauvages son premier long métrage, qui bénéficie depuis quelques mois d'une hype hallucinante, d'une "montée de sève", totalement justifiée, à coup d'avant-premières et projections épiques dans divers festivals (L'Étrange Festival, les Journées Cinématographiques Dionysiennes, etc.). Que l'on soit familier avec l'oeuvre de Mandico ou totalement novice, la vision des Garçons sauvages est un moment marquant, une jubilation de tous les instants, de la scène d'ouverture au générique. On plonge littéralement dans cet univers troublant, organique, ultra-référencé, qui fleure bon la décadence fin-de-siècle. Citer les écrivains, artistes ou réalisateurs convoqués dans cet univers nous ferait écrire une phrase de name-dropping qui ne jurerait pas dans Glamorama de Bret Easton Ellis : William Burroughs, Jules Verne, Arthur Rimbaud, Jean Cocteau, Jean Genet, Rainer Werner Fassbinder (le clin d’œil à Querelle et ses bittes d'amarrage en forme de pénis), David Cronenberg, Nikos Nikolaïdis... Et les cinéastes japonais dans tout ça ? L'influence nippone a d'emblée sauté aux yeux des rédacteurs d'East Asia. C'était donc l'occasion de rencontrer Bertrand Mandico pour parler de son film et de connaître son rapport au cinéma japonais.
Il nous est agréable de vous annoncer qu'un trailer attendu est enfin visible. Cependant, il nous est aussi important de rendre hommage à des acteurs du cinéma asiatique qui disparaissent. C'est le cas de l'acteur Kawachi Tamio, décédé le 10 février 2018.
Miyako Slocombe est traductrice et interprète. Vous l'avez peut-être déjà vue sur scène lors de projections de films aux côtés de Kawase Naomi ou Sono Sion, ou lu une de ses traductions si vous êtes amateur de Maruo Suehiro ou Fukutani Takashi. Avec nous, elle revient sur son parcours et sa passion de la littérature et du cinéma nippons.
Après La Barrière de la chair et Histoire d'une prostituée, retour sur le 3ème film de Suzuki Seijun édité par Elephant Films en haute-définition depuis le 7 juin : Le vagabond de Tokyo de 1966.