Du 12 octobre 2022 au 15 janvier 2023, le Forum des images organisera un programme transmédia exceptionnel autour de la figure de l'écrivain japonais Mishima.
Enfant terrible des studios Nikkatsu devenu le respectable cinéaste doublement palmé au festival de Cannes, Imamura Shohei s'est fait le peintre des désirs archaïques du Japon d'après-guerre. La Cinémathèque française lui dédiera une rétrospective du 6 avril au 7 mai !
Entre deux Palme d'Or (La Ballade de Narayama en 83 et L'Anguille en 97), Imamura Shohei réalise, près de 45 ans après les faits historiques, l'un des plus grands films sur les séquelles du bombardement atomique de Hiroshima. Ce gendai-mono tragique tire sa fulgurance de son apparente atemporalité. Réalisé pourtant la même année que Tetsuo, Kiki la petite sorcière et Violent Cop, il semble traîner avec lui les cendres fuligineuses de sa tragédie et sourdre d'une autre époque. Visible en VoD sur ARTE et édité en digipack collector DVD/Blu-Ray par La Rabbia, retour sur cette œuvre capitale !
De la représentation de la catastrophe nucléaire s’articule tout un pan du cinéma japonais post Seconde Guerre mondiale. Des portraits aux multiples visages et incarnations, mais fondés sur une seule et même horreur : celle des 6 et 9 août 1945, quand le quotidien des habitants de Hiroshima et de Nagasaki bascula dans les ténèbres. C’est à compter du 28 avril que nous aurons l'honneur de découvrir l’un d'eux, et sans doute le premier à avoir attaqué si frontalement le bombardement atomique : sobrement intitulé Hiroshima (1953), réalisé par Sekigawa Hideo, disponible dans sa version restaurée en DVD et Blu-Ray chez Carlotta.
Si les conditions sanitaires le permettent, le chef d'oeuvre d'Imamura Shohei, Pluie noire, débarquera dans les salles françaises le 29 juillet, grâce à La Rabbia !
Aujourd'hui débute un nouveau cycle au Forum des images : Contamination. Prolifération de germes, corps étranger indésirable, morts par milliers... Le cinéma ne cesse de questionner la crainte que toute personne ressent face à cette grande inconnue.