Obayashi Nobuhiko, figure culte et méconnue du cinéma baroque japonais, est décédé ce 10 avril 2020. Au terme de cette étrange année, nous vous invitons à parcourir les origines insolites de son cinéma. À travers ses premiers courts-métrages, réalisés au seuil des années 60, découvrez une ode extravagante à la jeunesse, à l’innocence et à la résistance contre le temps qui détruit tout.
Le 10 avril est décédé le réalisateur japonais Obayashi Nobuhiko, à l'âge de 82 ans, des suites d'un cancer.
Le dernier volet « 100 ans de cinéma japonais », la plus grande manifestation organisée en France autour du 7e art nippon, se déroulera du mercredi 6 février au mardi 19 mars 2019 à la Maison de la Culture du Japon à Paris et à La Cinémathèque française. 37 films réalisés tant par de jeunes cinéastes que par des grands maîtres, offriront au public parisien un reflet du cinéma japonais contemporain.
Pour continuer en beau le grand cycle Japonismes : âmes en résonances qui durera toute une saison, la Cinémathèque française poursuit sa programmation consacrée au cinéma japonais. Deux sélections ont été mises en place : du 23 janvier au 25 février et du 14 au 24 février.
La nouvelle édition du Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) débutera le 6 juillet et se terminera le 14. La programmation vient d'être dévoilée et on se penche sur les films asiatiques !
Après une dizaine de courts métrages prisés des initiés et des aventuriers visuels, Bertrand Mandico livre avec Les Garçons sauvages son premier long métrage, qui bénéficie depuis quelques mois d'une hype hallucinante, d'une "montée de sève", totalement justifiée, à coup d'avant-premières et projections épiques dans divers festivals (L'Étrange Festival, les Journées Cinématographiques Dionysiennes, etc.). Que l'on soit familier avec l'oeuvre de Mandico ou totalement novice, la vision des Garçons sauvages est un moment marquant, une jubilation de tous les instants, de la scène d'ouverture au générique. On plonge littéralement dans cet univers troublant, organique, ultra-référencé, qui fleure bon la décadence fin-de-siècle. Citer les écrivains, artistes ou réalisateurs convoqués dans cet univers nous ferait écrire une phrase de name-dropping qui ne jurerait pas dans Glamorama de Bret Easton Ellis : William Burroughs, Jules Verne, Arthur Rimbaud, Jean Cocteau, Jean Genet, Rainer Werner Fassbinder (le clin d’œil à Querelle et ses bittes d'amarrage en forme de pénis), David Cronenberg, Nikos Nikolaïdis... Et les cinéastes japonais dans tout ça ? L'influence nippone a d'emblée sauté aux yeux des rédacteurs d'East Asia. C'était donc l'occasion de rencontrer Bertrand Mandico pour parler de son film et de connaître son rapport au cinéma japonais.