Du 8 au 17 novembre, le festival Un état du monde... et du cinéma interroge le cinéma indépendant indien. Lors de la sortie de I Am, nous avions longuement rencontré Onir, réalisateur dont deux œuvres sont projetées dans le cadre du festival en sa présence, pour lui parler de ces films, mais aussi de l'état du cinéma indien. Retour sur cette rencontre.
Nous avions rencontré Onir cet été, alors que son nouveau film, I Am sortait en DVD en France. À l'occasion du Festival du Film d'Asie du Sus Transgressif (FFAST), où son premier film, Nikhil, mon frère sera projeté en séance spéciale, il nous a semblé judicieux de revenir sur un entretien passionnant, qui dresse un état des lieux du marché du cinéma indien d'aujourd'hui, tout en étant une vibrant plaidoyer pour un cinéma indépendant et différent. Par Victor Lopez.
Cinq ans après Nikhil, mon frère, le premier film indien grand public à traiter directement de l’homosexualité et du Sida, le réalisateur indépendant Onir revient avec I AM, portrait de quatre individus confrontés à l’intransigeance de leur pays en ce qui concerne les minorités. Evoquant tour à tour le parcours d’une femme voulant un enfant sans mari, la région du Cachemire, la pédophilie et l’homosexualité, I AM est surtout un hymne à la liberté et un appel à la tolérance gorgé d’humanisme. À l’occasion de l’édition en DVD chez Epicentre Films (disponible depuis le 04/06/2012), nous avons souhaité rencontrer son auteur pour un passionnant entretien revenant sur la production originale du film, ses thématiques, l’état de l’industrie cinématographique en Inde ou le droit des homosexuels. Par Victor Lopez.