C'est un film important qui arrive en salles le 20 février prochain : Les Funérailles des roses de Matsumoto Toshio, l’un des films-phares de la Nouvelle Vague japonaise : une plongée enjouée et expérimentale dans la vie de jeunes Tokyoïtes travestis. Nous vous offrons votre place ici, en partenariat avec le distributeur Carlotta !
L’Étrange Festival nous permet de redécouvrir, en copie neuve, Les Funérailles des Roses de Matsumoto Toshio, l'un des films-phares de la Nouvelle Vague japonaise : une plongée enjouée et expérimentale dans la vie de jeunes Tokyoïtes travestis.
La 24e édition de L’Étrange Festival se déroulera à Paris du 5 au 16 septembre. L'événement qui met du baume au cœur alors que la rentrée est toujours difficile. Et, bonne nouvelle, le continent asiatique est y fortement représenté !
Après une dizaine de courts métrages prisés des initiés et des aventuriers visuels, Bertrand Mandico livre avec Les Garçons sauvages son premier long métrage, qui bénéficie depuis quelques mois d'une hype hallucinante, d'une "montée de sève", totalement justifiée, à coup d'avant-premières et projections épiques dans divers festivals (L'Étrange Festival, les Journées Cinématographiques Dionysiennes, etc.). Que l'on soit familier avec l'oeuvre de Mandico ou totalement novice, la vision des Garçons sauvages est un moment marquant, une jubilation de tous les instants, de la scène d'ouverture au générique. On plonge littéralement dans cet univers troublant, organique, ultra-référencé, qui fleure bon la décadence fin-de-siècle. Citer les écrivains, artistes ou réalisateurs convoqués dans cet univers nous ferait écrire une phrase de name-dropping qui ne jurerait pas dans Glamorama de Bret Easton Ellis : William Burroughs, Jules Verne, Arthur Rimbaud, Jean Cocteau, Jean Genet, Rainer Werner Fassbinder (le clin d’œil à Querelle et ses bittes d'amarrage en forme de pénis), David Cronenberg, Nikos Nikolaïdis... Et les cinéastes japonais dans tout ça ? L'influence nippone a d'emblée sauté aux yeux des rédacteurs d'East Asia. C'était donc l'occasion de rencontrer Bertrand Mandico pour parler de son film et de connaître son rapport au cinéma japonais.
Miyako Slocombe est traductrice et interprète. Vous l'avez peut-être déjà vue sur scène lors de projections de films aux côtés de Kawase Naomi ou Sono Sion, ou lu une de ses traductions si vous êtes amateur de Maruo Suehiro ou Fukutani Takashi. Avec nous, elle revient sur son parcours et sa passion de la littérature et du cinéma nippons.
La Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) vient de dévoiler une partie de sa programmation pour la fin de l'année 2017. On y jette un œil !