Tandis qu'en 2024, un seul film du stakhanoviste sud-coréen Hong Sang-soo est sorti sur les écrans français, Capricci semble déterminé à corriger le tir en ce début d'année en distribuant un de ses derniers opus, près d'un an après sa sélection à la Berlinale 2024. Le cinéaste retrouve pour la 3ème fois Isabelle Huppert, après In Another Country (2012) et La Caméra de Claire (2017). En clôture d'un portrait en trois tableaux, Hong-Huppert (H²) se lancent dans une opération de révélation des musiques intérieures.
Avec By the Stream, primé au Festival de Locarno et présenté au Festival Black Movie, Hong Sang-soo poursuit ses lubies du moment : la défense d'un matriarcat menacé par des hommes prédateurs et inconséquents, et la nécessité de transmission et de dialogues entre les générations. Un film vraiment dans l'air du temps.
Comment s’aventurer dans un nouvel (énième ?) film de Hong Sang-soo quand, après avoir vu tous ses films (du Jour où le cochon est tombé dans le puits en 1996 à Introduction en 2021), on a ce sentiment d’avoir cerné l’auteur, d’en avoir même un peu fait le tour ? Les films du cinéaste coréen mettent le spectateur cinéphile (celui, complétiste, soucieux d’embrasser la filmographie entière d’un auteur) face à deux postures : celui d’un ami, attaché à visiter souvent une connaissance pour en prendre des nouvelles ; ou celui d’un critique, passant chaque film au tamis du jugement. La Romancière, le film et le heureux hasard, en salles le 15 février, remet au défi les aficionados de l’auteur.
Comment s'aventurer dans un nouvel (énième ?) film de Hong Sang-soo quand, après avoir vu tous ses films (du Jour où le cochon est tombé dans le puits en 1996 à Introduction en 2021), on a ce sentiment d'avoir cerné l'auteur, d'en avoir même un peu fait le tour ? Les films du cinéaste coréen mettent le spectateur cinéphile (celui, complétiste, soucieux d'embrasser la filmographie entière d'un auteur) face à deux postures : celui d'un ami, attaché à visiter souvent une connaissance pour en prendre des nouvelles ; ou celui d'un critique, passant chaque film au tamis du jugement. The Novelist's Film, projeté au Black Movie 2023, remet au défi les aficionados de l'auteur.
Pour ce 5ème long-métrage, Shin Su-won ne plonge plus dans les abîmes des institutions coréennes et des violences qu’elles produisent ; elle se plonge dans son propre abime. Hommage explore un pan du cinéma coréen, à qui elle va rendre, non pas une image manquante mais un son, celui des voix des femmes qui le font : la voix de Park Nam-ok (première réalisatrice coréenne en 1954), Hong Eun-won (réalisatrice des années 60) et la sienne. C'était à découvrir au Festival du Film Coréen de Paris (FFCP) !
Le 21 septembre, nous pourrons découvrir un nouveau film de Hong Sang-soo au cinéma, grâce au distributeur Capricci : Juste sous vos yeux !