Le Festival Kinotayo a projeté en compétition FORMA, le premier film de Sakamoto Ayumi, récompensé du prix Fipresci à la 64e Berlinale et du prix du meilleur film japonais au Festival international du film de Tokyo 2013. FORMA est un drame sous tension et une confrontation entre deux femmes, Ayako et Yukari, anciennes amies de lycée qui se revoient neuf ans plus tard. Leurs relations vont bientôt prendre un tournant angoissant emprunt de haine lorsque Ayako devient de plus en plus dominatrice et manipulatrice. La mise en scène et les longs plans parfois statiques de FORMA vont penser au cinéma d'Abbas Kiarostami et Michael Haneke. Le film prend tout son temps (2h25) pour développer son sujet et dévoiler ses secrets au fur et à mesure au spectateur... Un premier film réussi qui laisse envisager un avenir prometteur à la réalisatrice. Entretien.
En attendant sa sortie en janvier en France, critique du dernier né des Studios Ghibli à voir en décembre aux festivals Carrefour de l'animation du Forum des Images et Kinotayo à la Maison de la Culture du Japon de Paris : Souvenirs de Marnie de Yonebayashi Hiromasa.
Le Festival du film japonais contemporain Kinotayo proposait en ouverture de son édition 2014 le nouveau documentaire de Mami Sunada, déjà réalisatrice de notre coup de cœur (et prix de la presse) 2012, le bouleversant Death of A Japanese Salesman. Elle plante cette fois sa caméra dans les Studios Ghibli et livre un véritable enchantement.
À partir de vendredi 28 novembre et jusqu'au 20 décembre prochain, le festival Kinotayo prend ses quartier à La Maison de la Culture du Japon de Paris. A cette occasion, East Asia, en partenariat avec Kinotayo, vous gâte et vous offre 10 invitations pour deux personnes pour la séance de votre choix !
Notre festival préféré sur le cinéma japonais est de retour pour sa 9e édition ! Le festival Kinotayo se déroulera du 25 novembre 2014 en Ile-de-France et se poursuivra durant tout le mois de janvier 2015 en région. Zoom sur la programmation !
Sans être une réussite (lire notre critique), la vision d'Old Boy par Spike Lee a le mérite de succiter des problématiques interressantes sur la circulation des images entre l'Asie et Hollywood. Sauf que le sujet est parfois traité avec quelques approximations dans la presse, et en particulier dans le dernier numéro d'Animeland.