Au cour des années 1960, le documentariste Kuroki Kazuo est passé à la fiction avec deux longs métrages teintés d’histoire et de politique : les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale et de la bombe atomique dans Le Silence sans ailes (1966) et les possibilités d’une révolution socialiste en cours avec Cuba mon amour (1969), première et unique co-production nippo-cubaine.
L’Étrange Festival nous permet de redécouvrir, en copie neuve, Les Funérailles des Roses de Matsumoto Toshio, l'un des films-phares de la Nouvelle Vague japonaise : une plongée enjouée et expérimentale dans la vie de jeunes Tokyoïtes travestis.
À l'occasion du cinquantenaire de la mort du cinéaste, la salle Cinemavera, à Tôkyô, a consacré une rétrospective à Hiroshi Shimizu, un réalisateur encore trop peu connu en France et qui a pourtant joué aux côtés d'Ozu et Mizoguchi un rôle important dans le cinéma japonais.
Tout commence par l’installation de conduites d’eau potable dans un village côtier au Japon, pour finir dans une vallée perdue au Kenya où plusieurs espèces animales vivent dans la plus compète harmonie.
Au Kenya ou en Italie, Hani Susumu sillonne les continents à la recherche de ce qui fait l’être humain. Un voyage qui le conduit au cœur du monde, là où se fabriquent les utopies.
Entre désarroi et empathie, Hani Susumu retrouve la génération d'enfants qu'il avait filmée à l'école une décennie plus tôt pour constater la fin des idéaux sur lesquels s'appuyaient ses documentaires. Comme au pied du mur, le réalisateur réoriente son cinéma vers de nouveaux horizons.