Alors qu’il venait recevoir son troisième prix lors du Festival du Film asiatique de Deauvile (lire ici), Lee Su-jin semblait presque gêné d’une telle reconnaissance, et arrivait rapidement à cours de mots lors de ses discours un peu balbutiants. On imaginait alors le cinéaste en jeune homme timide et impressionné par les projecteurs et la mise en lumière de sa personne. C’est tout le contraire du sentiment que nous a laissé le réalisateur que nous avons longuement rencontré quelques jours avant la sortie française d’A Cappella. S’il avoue dans un premier temps ne pas aimer parler de lui, il s’avère être autrement décidé, sûr de lui et confiant lorsqu’il parle de son travail et qu’il s’agit d’expliquer ses choix de mise en scène ou de sujets, qu’il expose et approfondi avec précision et passion. Interview !