Alors que la cinématographie kazakhstanaise connaît un regain de visibilité internationale (Dvortsevoy sélectionné à Cannes avec Ayka ; Yerzhanov à San Sebastian avec A Dark, Dark Man ; Urazbayeva récompensée à Vesoul pour Mariam), la 2ème édition du Festival du Film Kazakhstanais en France offre l’occasion de découvrir sa généalogie à travers une poignée de films, dans une “rétrospective des classiques” de 1938 à 1994, parmi lesquels on découvre un récit d’apprentissage de 63, Je m’appelle Koja d'Abdoulla Karsakbaïev.
La fresque historique est au programme du deuxième édition du Festival du Film Kazakhstanais en France, 100% en ligne et gratuite ! La Chute d’Otrar, œuvre phare d’Ardak Amikourlov, revient sur les derniers jours de la ville d’Otrar et, par extension, la destruction de l’Empire khorezmien, musulman et turcophone, par Gengis Khan, en 1219.
La deuxième édition du Festival du Film Kazakhstanais en France, 100% en ligne et gratuite, est l’occasion de découvrir 13 classiques dont Amangueldy de Moisei Levin, le premier film de fiction kazakh, sorti en 1938. Un film à la gloire d’Amangueldy Imanov, premier héros « national » qui porta une révolte paysanne anti-tsariste puis bolchévique de 1916 à sa mort en 1919.
Alors qu'il a été projeté durant le dernier Étrange Festival, nous pouvons découvrir la fresque historique Tomiris en vidéo dès demain chez M6Video. Le film d'Akan Satayev marque l'entrée de la production cinématographique kazakhe sur la scène du blockbuster.
Pour terminer notre tour d'horizon de l'excellent "Regard sur cinéma du Kazakhstan : 1938 – 2011", organisé lors de l'édition 2012 du FICA de Vesoul, retour sur la sélection, film par film.
Pour compléter son voyage dans le cinéma Kazakh, Yannik Vanesse est allé à la rencontre d'Eugénie Zvonkine, spécialiste du cinéma d'Asie centrale, qui proposait cette année au FICA de Vesoul le "Regard sur cinéma du Kazakhstan : 1938 – 2011", qui nous a permis cette belle découverte.