Focus sur deux petits films asiatiques présentés cette année à Cannes : un beau film de fin d’étude coréen sur l’homosexualité et un banal road movie familial japonais. Par Victor Lopez.
Cannes 2011, c’est fini ! Un petit aperçu de tous nos textes pour cette édition ! Par Victor Lopez.
Une chronique de l’industrie du sexe aux environs de Macao qui distille un ennui discret dans la lignée des films de Hou Hsiao Hsien. Par Victor Lopez.
L’année dernière, Cannes avait fait plaisir aux amateurs de cinéma asiatique avec une consécration (Weerasethakul), une résurrection (Kitano), une découverte (Jang Cheol-so) et un bon paquet de confirmation (Hong Sang-soo, Lee Chang-dong, Im Sang-soo, Jia Zang-ke). Et s’il est encore trop tôt pour dire ce que va donner la sélection asiatique cette année, on peut déjà se réjouir de pouvoir miser sur au moins dix films attendus ! Passage en revu de nos favoris, en sachant que la surprise peut venir d’ailleurs (des courts, des inconnus, du marché du film…), et qu’ East Asia guettera cela avec attention durant toute la durée de la quinzaine en ces pages ! Par Victor Lopez.
Une des surprises des sélections de Cannes 2010 fut le retour en force de l’Asie. Deux films coréens en compétition (The Housemaid et Poetry), de belles résurrections (Kitano avec Outrage , Nakata avec Chatroom ), des valeurs sûres (Jia Zhang-ke avec le très beau I wish I knew), un prix pour le Vietnamien Phan Dang Di à la semaine de la critique (celui SACD) : on se croyait presque revenu au début des années 2000. D’autant plus que le marché du film regorgeait de mangas live, de films de Muy Thaï, de monstres coréens, de comédies intraduisibles ou de fantômes aux cheveux sales. Mais surtout, les deux sélections officielles, la Compétition et Un Certain regard, ont récompensé des œuvres asiatiques. Le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul nous livrait avec Oncle Boonmee le plus beau film de la compétition officielle et sa récompense était certainement la palme la plus audacieuse et justifiée depuis des années, tant elle proposait un voyage purement cinématographique et réveillait le pouvoir d’émerveillement du septième art. De l’autre côté, Un Certain regard était certainement la meilleure sélection de 2010, réunissant les réussites des cinéastes les plus importants (Godard, Oliveira, Jia Zhang-ke, Nakata…). En donnant son prix à Hong Sang-soo pour le jubilatoire Ha Ha Ha, c’était aussi un geste cinématographiquement fort qu’avait fait le jury, signalant encore le grand retour de l’Asie à travers des œuvres importantes (mais marginales dans leur pays). Par Victor Lopez.