Trois films d’Abdoulla Karsakbaïev ont été présentés lors de la deuxième édition du Festival du Film Kazakhstanais en France : Je m’appelle Koja (1963), Matin anxieux (1966) et Le Goût âpre de l’enfance (1983). Focus sur ce dernier, film d’apprentissage et voyage initiatique de trois adolescents pendant la Seconde Guerre mondiale.
Alors que la cinématographie kazakhstanaise connaît un regain de visibilité internationale (Dvortsevoy sélectionné à Cannes avec Ayka ; Yerzhanov à San Sebastian avec A Dark, Dark Man ; Urazbayeva récompensée à Vesoul pour Mariam), la 2ème édition du Festival du Film Kazakhstanais en France offre l’occasion de découvrir sa généalogie à travers une poignée de films, dans une “rétrospective des classiques” de 1938 à 1994, parmi lesquels on découvre un récit d’apprentissage de 63, Je m’appelle Koja d'Abdoulla Karsakbaïev.