Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Justin Kwedi Elvire Rémand Martin Debat Rohan Geslouin Romain Leclercq Maxime Bauer Victor Lopez
Le Lac aux oies sauvages (en salles le 25/12/2019)
Diao Yinan
« C'est beau, c'est sombre. Plus c'est impressionniste, plus ça fonctionne. Dernier plan magnifique. »
« Nouveau coup de maître pour Diao Yinan avec cette cavale vertigineuse et électrisante. Du putain de cinéma ! »
« Un polar virtuose, coloré et sensoriel. »
« Après un Black Coal sublime mais étrangement trop froid, Diao Yinan transforme l'essai en donnant une âme à cet incroyable thriller. »
« Thriller efficace avec quelques moments de stylisation bienvenus. »
« J'ai le droit de refaire mon TOP 10 2019 ? »
Jésus (en salles le 25/12/2019)
Okuyama Hiroshi
« Très beau premier film qui raconte l'enfance et ses questionnements à travers le prisme inhabituel de la foi chrétienne. »
« Premier film attachant qui porte un joli regard sur l'enfance mais ne parvient pas à exploiter les idées initiées. »
Siblings of the Cape (Kinotayo 2019)
Katayama Shinzo
« On retiendra quelques belles scènes, pleines de grâce, noyées dans un océan de fange complaisant. »
« Des personnages aux abois qui touchent en plein cœur le spectateur. Une réalisation fine. »
The Kamagasaki Cauldron War (Kinotayo 2019)
Sato Leo
« Par ses choix techniques et narratifs, le film nous fait oublier son époque de réalisation, comme pour attester que la misère est persistante. Radical, drôle, génial. »
Shinjuku Tiger (Kinotayo 2019)
Sato Yoshinori
« Si l'aspect historique du quartier de Shinjuku est intéressant, on s'ennuie un peu devant ce personnage certes excentrique, mais aussi, plus prosaïquement, alcoolique relou. »
« Un documentaire débordant de tendresse sur un personnage débordant d'amour. »
Un Eté à Changsha (en salles le 04/12/2019)
Zu Feng
« Le film réussit plutôt à intriguer pendant ses deux premiers tiers avant de s'enliser dans un mélodrame interminable dont on peine à comprendre les enjeux. »
« On discerne de véritables bonnes intentions, mais le réalisateur se noie dans la multiplication des registres qu'il essaie d'intégrer à son histoire. »
L'Homme qui venait de la mer (Kinotayo 2019)
Fukada Koji
« Approche mystique pour ce nouveau film de Fukada, qui s'envole pour l'Indonésie. Si l'ambiance est intrigante, la subtilité fait défaut. »
« Un récit bien mené sur le métissage, qui s'octroie un propos sur le passage du Japon en Asie du Sud-est et quelques fantaisies plus ou moins pertinentes. »
Talking the Pictures (Kinotayo 2019)
Suo Masayuki
« Une évocation instructive, amusante et romanesque des benshi, narrateur du cinéma muet au Japon. Dommage que le final un peu confus gâche le plaisir et la maîtrise qui précède. »
« Un hommage au benshi qui cède à la platitude. »
Dans un jardin qu'on dirait éternel (Kinotayo 2019)
Tatsushi Omori
« Le film épouse l'élégance de la cérémonie du thé mais en oublie la profondeur, malgré une performance émouvante (car dernière) de Kiki Kirin. »
« Une fable du quotidien qui énonce des choses simples avec une tonalité légère. Un joli au revoir à Kirin Kiki. »
The Promised Land (Kinotayo 2019)
Zeze Takahisa
« Une intrigue fragmentée qui a bien du mal à se donner de la force. »
And Your Bird Can Sing (Kinotayo 2019)
Miyake Sho
« Quelques moments de grâce et un trio d'acteurs charmants de naturel mais on reste sur l'impression frustrante que le film aurait pu être bien davantage. »
« Un film sur une jeunesse un peu paumée qui savoure l'instant présent. Nous aussi, on a profité de l'instant du film mais on peut pas dire qu'on soit marqué... »
« Un beau mélo qui prend pleinement corps dans les agréables séquences de vie nocturne de ses personnages. »
First Love (Kinotayo 2019)
Miike Takashi
« Du grand cru pour Miike, qui concentre un peu tout son cinéma - dont son côté romantique - dans un film à taille réduite mais indéniablement séduisant. »
« Retour en forme pour Takashi Miike avec ce film sur un boxeur (un peu ahuri) qui se retrouve malgré lui au cœur d'une histoire de gangsters (pas très malins) et de mafia (un peu dépassée). Une comédie noire pleine d'énergie et tout simplement fun. »
« Un bon cru pour Miike avec ce True Romance à la japonaise, entre coups de sang tapageurs et un romantisme pop plaisant. »
« On retrouve le Miike qu'on aime, à la fois hystérique, foutraque, mais qui sait suivre une certaine ligne pour ne pas tomber dans le ridicule. Enfin ! »
« Takashi Miike ne quitte plus ses charentaises et nous livre un énième film de yakuzas. Il se réveille sur la fin et tente une audace formelle, ça ne dure qu'un plan, trop tard j'avais déjà capitulé. »
« Un Takashi Miike en très grande forme qui, au delà d’une histoire d’amitié somme toute classique, dresse un portrait noir et désenchanté d’une société gangrenée par la corruption et le crime, le tout saupoudré de beaucoup d’humour noir et de violence over the top. »
« Miike livre avec First Love une sorte de synthèse de son cinéma. Résultat : c'est son premier film qu'on est en droit d'aimer complètement depuis des années. »
Come On Irene (Kinotayo 2019)
Yoshida Keisuke
« Ca commençait pas mal pourtant et puis ça s'enlise dans un foutoir pas possible. »
« Un récit qui ne peut s'empêcher d'enchaîner les séquences gênantes. »
Tenzo (en salles le 27/11/2019)
Tomita Katsuya
« Une très belle lecture, à travers le bouddhisme, sur le Japon, la décadence du monde et une nécessaire reconstruction. »
« Un joli effet de style pour un documentaire qui photographie le Japon et la foi à l'orée des années 2020. »
Under the Turquoise Sky (Kinotayo 2019)
Kentaro
« Pour peu que l'on se laisse porter, la petite musique de ce film étrange séduit plutôt bien que certains moments laissent perplexes. »
« Un assemblage de saynètes, parfois très belles, parfois un peu ratées. L'ensemble manque toutefois de liant et de cohérence. »
« Un road trip japonais en Mongolie qui va puiser des sensations au plus profond de l'être humain. La composition des plans et les couleurs sont d'une beauté sidérante. »
Vivre et chanter (en salles le 20/11/2019)
Johnny Ma
« Bel ode à la fois intime et universel à un art ancestral chinois. »
« Un travail quasi-documentaire très aiguisé sur un sujet artistique et social, dans le sillon des films à la Jia Zhangke jusqu'à la séquence de l'opéra final, où le réalisateur se donne à une stylisation du cinéma du plus bel effet. »
The House of Us (FFCP 2019)
Yoon Ga-eun
« Continuant son cycle sur l'enfance, la réalisatrice de The World of Us confirme l'essai. Il est rare que le monde des enfants soit aujourd'hui traité avec tant de sensibilité et de finesse. »
« Les promesses de World of us sont confirmées dans ce bijou de sensibilité où la candeur de l'enfance cherche à résoudre les insolubles maux des adultes. Après l'influence de Kore-eda, c'est l'ombre de Shinji Somai qui plane sur cette nouvelle merveille. »
« Que dire après avoir vu ce long à la fois brillant de simplicité et émouvant. Le trio de jeunes actrices et époustouflant. On en redemande ! »
« Yoon Ga-eun confirme toutes les attentes et prolonge avec brio son exploration sensorielle du monde de l'enfance. Un nouveau bijou qui a émerveillé le public de cette clôture. »
« Un nouveau très beau portrait de l'enfance pour Yoon Ga-eun. Quelle direction d'actrices ! »
Move the Grave (FFCP 2019)
Jeong Seung-o
« Petite pépite d'intelligence et de finesse, Jeong Seung-o a déjà un bel univers et de merveilleux personnages de femmes. Un réalisateur à suivre absolument. »
« Un film qui explore la cellule familiale coréenne et ses évolutions avec beaucoup d'acuité et de sensibilité. »
« Une brillante peinture de la cellule familiale coréenne par le prisme de la femme. Chaque personnage porte un discours marqué, ce qui rend le film très riche. »
Our Body (FFCP 2019)
Han Ka-ram
« Une chronique sur l'acceptation de soi assez fascinante qui mérite plusieurs visionnages afin d'en saisir tous les niveaux. Encore une cinéaste à suivre dans une jeune garde du cinéma coréen décidément prometteuse. »
« Une mise en scène brillante, une actrice principale incroyable. Mais le film se perd dans des circonvolutions pas nécessaires. Réalisatrice à suivre néanmoins ! »
« Une jeune trentenaire affronte les pressions sociales en se réappropriant son corps. Un film mélancolique et revigorant. »
« Han Ka-ram a écrit, réalisé et monté ce film sur la perception du corps comme reflet de l'intérieur vers l'extérieur. La réalisation est très subtile pour ce qui est un film de fin d'études. Somptueux ! »
Birthday (FFCP 2019)
Lee Jong-un
« Touchant mélodrame sur le deuil, le film se repose un peu trop sur la force de ses acteurs et sur des procédés tire-larmes. L'effet cathartique est néanmoins efficace, pas un œil sec dans la salle. »
« Ce film produit par Lee Chang-dong est une oeuvre cathartique subtile et poignante sur une famille en deuil suite au tragique incident du Sewol. Si vous n'avez pas expérimenté le han, préparez vos mouchoirs. »
« Une grosse couche de pathos qui fonctionne assez bien, car la construction des personnages est tout à fait bonne. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Justin Kwedi Elvire Rémand Martin Debat Rohan Geslouin Romain Leclercq Maxime Bauer Victor Lopez
Le Lac aux oies sauvages (en salles le 25/12/2019)
Diao Yinan
« C'est beau, c'est sombre. Plus c'est impressionniste, plus ça fonctionne. Dernier plan magnifique. »
« Nouveau coup de maître pour Diao Yinan avec cette cavale vertigineuse et électrisante. Du putain de cinéma ! »
« Un polar virtuose, coloré et sensoriel. »
« Après un Black Coal sublime mais étrangement trop froid, Diao Yinan transforme l'essai en donnant une âme à cet incroyable thriller. »
« Thriller efficace avec quelques moments de stylisation bienvenus. »
« J'ai le droit de refaire mon TOP 10 2019 ? »
Jésus (en salles le 25/12/2019)
Okuyama Hiroshi
« Très beau premier film qui raconte l'enfance et ses questionnements à travers le prisme inhabituel de la foi chrétienne. »
« Premier film attachant qui porte un joli regard sur l'enfance mais ne parvient pas à exploiter les idées initiées. »
Siblings of the Cape (Kinotayo 2019)
Katayama Shinzo
« On retiendra quelques belles scènes, pleines de grâce, noyées dans un océan de fange complaisant. »
« Des personnages aux abois qui touchent en plein cœur le spectateur. Une réalisation fine. »
The Kamagasaki Cauldron War (Kinotayo 2019)
Sato Leo
« Par ses choix techniques et narratifs, le film nous fait oublier son époque de réalisation, comme pour attester que la misère est persistante. Radical, drôle, génial. »
Shinjuku Tiger (Kinotayo 2019)
Sato Yoshinori
« Si l'aspect historique du quartier de Shinjuku est intéressant, on s'ennuie un peu devant ce personnage certes excentrique, mais aussi, plus prosaïquement, alcoolique relou. »
« Un documentaire débordant de tendresse sur un personnage débordant d'amour. »
Un Eté à Changsha (en salles le 04/12/2019)
Zu Feng
« Le film réussit plutôt à intriguer pendant ses deux premiers tiers avant de s'enliser dans un mélodrame interminable dont on peine à comprendre les enjeux. »
« On discerne de véritables bonnes intentions, mais le réalisateur se noie dans la multiplication des registres qu'il essaie d'intégrer à son histoire. »
L'Homme qui venait de la mer (Kinotayo 2019)
Fukada Koji
« Approche mystique pour ce nouveau film de Fukada, qui s'envole pour l'Indonésie. Si l'ambiance est intrigante, la subtilité fait défaut. »
« Un récit bien mené sur le métissage, qui s'octroie un propos sur le passage du Japon en Asie du Sud-est et quelques fantaisies plus ou moins pertinentes. »
Talking the Pictures (Kinotayo 2019)
Suo Masayuki
« Une évocation instructive, amusante et romanesque des benshi, narrateur du cinéma muet au Japon. Dommage que le final un peu confus gâche le plaisir et la maîtrise qui précède. »
« Un hommage au benshi qui cède à la platitude. »
Dans un jardin qu'on dirait éternel (Kinotayo 2019)
Tatsushi Omori
« Le film épouse l'élégance de la cérémonie du thé mais en oublie la profondeur, malgré une performance émouvante (car dernière) de Kiki Kirin. »
« Une fable du quotidien qui énonce des choses simples avec une tonalité légère. Un joli au revoir à Kirin Kiki. »
The Promised Land (Kinotayo 2019)
Zeze Takahisa
« Une intrigue fragmentée qui a bien du mal à se donner de la force. »
And Your Bird Can Sing (Kinotayo 2019)
Miyake Sho
« Quelques moments de grâce et un trio d'acteurs charmants de naturel mais on reste sur l'impression frustrante que le film aurait pu être bien davantage. »
« Un film sur une jeunesse un peu paumée qui savoure l'instant présent. Nous aussi, on a profité de l'instant du film mais on peut pas dire qu'on soit marqué... »
« Un beau mélo qui prend pleinement corps dans les agréables séquences de vie nocturne de ses personnages. »
First Love (Kinotayo 2019)
Miike Takashi
« Du grand cru pour Miike, qui concentre un peu tout son cinéma - dont son côté romantique - dans un film à taille réduite mais indéniablement séduisant. »
« Retour en forme pour Takashi Miike avec ce film sur un boxeur (un peu ahuri) qui se retrouve malgré lui au cœur d'une histoire de gangsters (pas très malins) et de mafia (un peu dépassée). Une comédie noire pleine d'énergie et tout simplement fun. »
« Un bon cru pour Miike avec ce True Romance à la japonaise, entre coups de sang tapageurs et un romantisme pop plaisant. »
« On retrouve le Miike qu'on aime, à la fois hystérique, foutraque, mais qui sait suivre une certaine ligne pour ne pas tomber dans le ridicule. Enfin ! »
« Takashi Miike ne quitte plus ses charentaises et nous livre un énième film de yakuzas. Il se réveille sur la fin et tente une audace formelle, ça ne dure qu'un plan, trop tard j'avais déjà capitulé. »
« Un Takashi Miike en très grande forme qui, au delà d’une histoire d’amitié somme toute classique, dresse un portrait noir et désenchanté d’une société gangrenée par la corruption et le crime, le tout saupoudré de beaucoup d’humour noir et de violence over the top. »
« Miike livre avec First Love une sorte de synthèse de son cinéma. Résultat : c'est son premier film qu'on est en droit d'aimer complètement depuis des années. »
Come On Irene (Kinotayo 2019)
Yoshida Keisuke
« Ca commençait pas mal pourtant et puis ça s'enlise dans un foutoir pas possible. »
« Un récit qui ne peut s'empêcher d'enchaîner les séquences gênantes. »
Tenzo (en salles le 27/11/2019)
Tomita Katsuya
« Une très belle lecture, à travers le bouddhisme, sur le Japon, la décadence du monde et une nécessaire reconstruction. »
« Un joli effet de style pour un documentaire qui photographie le Japon et la foi à l'orée des années 2020. »
Under the Turquoise Sky (Kinotayo 2019)
Kentaro
« Pour peu que l'on se laisse porter, la petite musique de ce film étrange séduit plutôt bien que certains moments laissent perplexes. »
« Un assemblage de saynètes, parfois très belles, parfois un peu ratées. L'ensemble manque toutefois de liant et de cohérence. »
« Un road trip japonais en Mongolie qui va puiser des sensations au plus profond de l'être humain. La composition des plans et les couleurs sont d'une beauté sidérante. »
Vivre et chanter (en salles le 20/11/2019)
Johnny Ma
« Bel ode à la fois intime et universel à un art ancestral chinois. »
« Un travail quasi-documentaire très aiguisé sur un sujet artistique et social, dans le sillon des films à la Jia Zhangke jusqu'à la séquence de l'opéra final, où le réalisateur se donne à une stylisation du cinéma du plus bel effet. »
The House of Us (FFCP 2019)
Yoon Ga-eun
« Continuant son cycle sur l'enfance, la réalisatrice de The World of Us confirme l'essai. Il est rare que le monde des enfants soit aujourd'hui traité avec tant de sensibilité et de finesse. »
« Les promesses de World of us sont confirmées dans ce bijou de sensibilité où la candeur de l'enfance cherche à résoudre les insolubles maux des adultes. Après l'influence de Kore-eda, c'est l'ombre de Shinji Somai qui plane sur cette nouvelle merveille. »
« Que dire après avoir vu ce long à la fois brillant de simplicité et émouvant. Le trio de jeunes actrices et époustouflant. On en redemande ! »
« Yoon Ga-eun confirme toutes les attentes et prolonge avec brio son exploration sensorielle du monde de l'enfance. Un nouveau bijou qui a émerveillé le public de cette clôture. »
« Un nouveau très beau portrait de l'enfance pour Yoon Ga-eun. Quelle direction d'actrices ! »
Move the Grave (FFCP 2019)
Jeong Seung-o
« Petite pépite d'intelligence et de finesse, Jeong Seung-o a déjà un bel univers et de merveilleux personnages de femmes. Un réalisateur à suivre absolument. »
« Un film qui explore la cellule familiale coréenne et ses évolutions avec beaucoup d'acuité et de sensibilité. »
« Une brillante peinture de la cellule familiale coréenne par le prisme de la femme. Chaque personnage porte un discours marqué, ce qui rend le film très riche. »
Our Body (FFCP 2019)
Han Ka-ram
« Une chronique sur l'acceptation de soi assez fascinante qui mérite plusieurs visionnages afin d'en saisir tous les niveaux. Encore une cinéaste à suivre dans une jeune garde du cinéma coréen décidément prometteuse. »
« Une mise en scène brillante, une actrice principale incroyable. Mais le film se perd dans des circonvolutions pas nécessaires. Réalisatrice à suivre néanmoins ! »
« Une jeune trentenaire affronte les pressions sociales en se réappropriant son corps. Un film mélancolique et revigorant. »
« Han Ka-ram a écrit, réalisé et monté ce film sur la perception du corps comme reflet de l'intérieur vers l'extérieur. La réalisation est très subtile pour ce qui est un film de fin d'études. Somptueux ! »
Birthday (FFCP 2019)
Lee Jong-un
« Touchant mélodrame sur le deuil, le film se repose un peu trop sur la force de ses acteurs et sur des procédés tire-larmes. L'effet cathartique est néanmoins efficace, pas un œil sec dans la salle. »
« Ce film produit par Lee Chang-dong est une oeuvre cathartique subtile et poignante sur une famille en deuil suite au tragique incident du Sewol. Si vous n'avez pas expérimenté le han, préparez vos mouchoirs. »
« Une grosse couche de pathos qui fonctionne assez bien, car la construction des personnages est tout à fait bonne. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Tableau des Etoiles

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Justin Kwedi Elvire Rémand Martin Debat Rohan Geslouin Romain Leclercq Maxime Bauer Victor Lopez
Le Lac aux oies sauvages (en salles le 25/12/2019)
Diao Yinan
« C'est beau, c'est sombre. Plus c'est impressionniste, plus ça fonctionne. Dernier plan magnifique. »
« Nouveau coup de maître pour Diao Yinan avec cette cavale vertigineuse et électrisante. Du putain de cinéma ! »
« Un polar virtuose, coloré et sensoriel. »
« Après un Black Coal sublime mais étrangement trop froid, Diao Yinan transforme l'essai en donnant une âme à cet incroyable thriller. »
« Thriller efficace avec quelques moments de stylisation bienvenus. »
« J'ai le droit de refaire mon TOP 10 2019 ? »
Jésus (en salles le 25/12/2019)
Okuyama Hiroshi
« Très beau premier film qui raconte l'enfance et ses questionnements à travers le prisme inhabituel de la foi chrétienne. »
« Premier film attachant qui porte un joli regard sur l'enfance mais ne parvient pas à exploiter les idées initiées. »
Siblings of the Cape (Kinotayo 2019)
Katayama Shinzo
« On retiendra quelques belles scènes, pleines de grâce, noyées dans un océan de fange complaisant. »
« Des personnages aux abois qui touchent en plein cœur le spectateur. Une réalisation fine. »
The Kamagasaki Cauldron War (Kinotayo 2019)
Sato Leo
« Par ses choix techniques et narratifs, le film nous fait oublier son époque de réalisation, comme pour attester que la misère est persistante. Radical, drôle, génial. »
Shinjuku Tiger (Kinotayo 2019)
Sato Yoshinori
« Si l'aspect historique du quartier de Shinjuku est intéressant, on s'ennuie un peu devant ce personnage certes excentrique, mais aussi, plus prosaïquement, alcoolique relou. »
« Un documentaire débordant de tendresse sur un personnage débordant d'amour. »
Un Eté à Changsha (en salles le 04/12/2019)
Zu Feng
« Le film réussit plutôt à intriguer pendant ses deux premiers tiers avant de s'enliser dans un mélodrame interminable dont on peine à comprendre les enjeux. »
« On discerne de véritables bonnes intentions, mais le réalisateur se noie dans la multiplication des registres qu'il essaie d'intégrer à son histoire. »
L'Homme qui venait de la mer (Kinotayo 2019)
Fukada Koji
« Approche mystique pour ce nouveau film de Fukada, qui s'envole pour l'Indonésie. Si l'ambiance est intrigante, la subtilité fait défaut. »
« Un récit bien mené sur le métissage, qui s'octroie un propos sur le passage du Japon en Asie du Sud-est et quelques fantaisies plus ou moins pertinentes. »
Talking the Pictures (Kinotayo 2019)
Suo Masayuki
« Une évocation instructive, amusante et romanesque des benshi, narrateur du cinéma muet au Japon. Dommage que le final un peu confus gâche le plaisir et la maîtrise qui précède. »
« Un hommage au benshi qui cède à la platitude. »
Dans un jardin qu'on dirait éternel (Kinotayo 2019)
Tatsushi Omori
« Le film épouse l'élégance de la cérémonie du thé mais en oublie la profondeur, malgré une performance émouvante (car dernière) de Kiki Kirin. »
« Une fable du quotidien qui énonce des choses simples avec une tonalité légère. Un joli au revoir à Kirin Kiki. »
The Promised Land (Kinotayo 2019)
Zeze Takahisa
« Une intrigue fragmentée qui a bien du mal à se donner de la force. »
And Your Bird Can Sing (Kinotayo 2019)
Miyake Sho
« Quelques moments de grâce et un trio d'acteurs charmants de naturel mais on reste sur l'impression frustrante que le film aurait pu être bien davantage. »
« Un film sur une jeunesse un peu paumée qui savoure l'instant présent. Nous aussi, on a profité de l'instant du film mais on peut pas dire qu'on soit marqué... »
« Un beau mélo qui prend pleinement corps dans les agréables séquences de vie nocturne de ses personnages. »
First Love (Kinotayo 2019)
Miike Takashi
« Du grand cru pour Miike, qui concentre un peu tout son cinéma - dont son côté romantique - dans un film à taille réduite mais indéniablement séduisant. »
« Retour en forme pour Takashi Miike avec ce film sur un boxeur (un peu ahuri) qui se retrouve malgré lui au cœur d'une histoire de gangsters (pas très malins) et de mafia (un peu dépassée). Une comédie noire pleine d'énergie et tout simplement fun. »
« Un bon cru pour Miike avec ce True Romance à la japonaise, entre coups de sang tapageurs et un romantisme pop plaisant. »
« On retrouve le Miike qu'on aime, à la fois hystérique, foutraque, mais qui sait suivre une certaine ligne pour ne pas tomber dans le ridicule. Enfin ! »
« Takashi Miike ne quitte plus ses charentaises et nous livre un énième film de yakuzas. Il se réveille sur la fin et tente une audace formelle, ça ne dure qu'un plan, trop tard j'avais déjà capitulé. »
« Un Takashi Miike en très grande forme qui, au delà d’une histoire d’amitié somme toute classique, dresse un portrait noir et désenchanté d’une société gangrenée par la corruption et le crime, le tout saupoudré de beaucoup d’humour noir et de violence over the top. »
« Miike livre avec First Love une sorte de synthèse de son cinéma. Résultat : c'est son premier film qu'on est en droit d'aimer complètement depuis des années. »
Come On Irene (Kinotayo 2019)
Yoshida Keisuke
« Ca commençait pas mal pourtant et puis ça s'enlise dans un foutoir pas possible. »
« Un récit qui ne peut s'empêcher d'enchaîner les séquences gênantes. »
Tenzo (en salles le 27/11/2019)
Tomita Katsuya
« Une très belle lecture, à travers le bouddhisme, sur le Japon, la décadence du monde et une nécessaire reconstruction. »
« Un joli effet de style pour un documentaire qui photographie le Japon et la foi à l'orée des années 2020. »
Under the Turquoise Sky (Kinotayo 2019)
Kentaro
« Pour peu que l'on se laisse porter, la petite musique de ce film étrange séduit plutôt bien que certains moments laissent perplexes. »
« Un assemblage de saynètes, parfois très belles, parfois un peu ratées. L'ensemble manque toutefois de liant et de cohérence. »
« Un road trip japonais en Mongolie qui va puiser des sensations au plus profond de l'être humain. La composition des plans et les couleurs sont d'une beauté sidérante. »
Vivre et chanter (en salles le 20/11/2019)
Johnny Ma
« Bel ode à la fois intime et universel à un art ancestral chinois. »
« Un travail quasi-documentaire très aiguisé sur un sujet artistique et social, dans le sillon des films à la Jia Zhangke jusqu'à la séquence de l'opéra final, où le réalisateur se donne à une stylisation du cinéma du plus bel effet. »
The House of Us (FFCP 2019)
Yoon Ga-eun
« Continuant son cycle sur l'enfance, la réalisatrice de The World of Us confirme l'essai. Il est rare que le monde des enfants soit aujourd'hui traité avec tant de sensibilité et de finesse. »
« Les promesses de World of us sont confirmées dans ce bijou de sensibilité où la candeur de l'enfance cherche à résoudre les insolubles maux des adultes. Après l'influence de Kore-eda, c'est l'ombre de Shinji Somai qui plane sur cette nouvelle merveille. »
« Que dire après avoir vu ce long à la fois brillant de simplicité et émouvant. Le trio de jeunes actrices et époustouflant. On en redemande ! »
« Yoon Ga-eun confirme toutes les attentes et prolonge avec brio son exploration sensorielle du monde de l'enfance. Un nouveau bijou qui a émerveillé le public de cette clôture. »
« Un nouveau très beau portrait de l'enfance pour Yoon Ga-eun. Quelle direction d'actrices ! »
Move the Grave (FFCP 2019)
Jeong Seung-o
« Petite pépite d'intelligence et de finesse, Jeong Seung-o a déjà un bel univers et de merveilleux personnages de femmes. Un réalisateur à suivre absolument. »
« Un film qui explore la cellule familiale coréenne et ses évolutions avec beaucoup d'acuité et de sensibilité. »
« Une brillante peinture de la cellule familiale coréenne par le prisme de la femme. Chaque personnage porte un discours marqué, ce qui rend le film très riche. »
Our Body (FFCP 2019)
Han Ka-ram
« Une chronique sur l'acceptation de soi assez fascinante qui mérite plusieurs visionnages afin d'en saisir tous les niveaux. Encore une cinéaste à suivre dans une jeune garde du cinéma coréen décidément prometteuse. »
« Une mise en scène brillante, une actrice principale incroyable. Mais le film se perd dans des circonvolutions pas nécessaires. Réalisatrice à suivre néanmoins ! »
« Une jeune trentenaire affronte les pressions sociales en se réappropriant son corps. Un film mélancolique et revigorant. »
« Han Ka-ram a écrit, réalisé et monté ce film sur la perception du corps comme reflet de l'intérieur vers l'extérieur. La réalisation est très subtile pour ce qui est un film de fin d'études. Somptueux ! »
Birthday (FFCP 2019)
Lee Jong-un
« Touchant mélodrame sur le deuil, le film se repose un peu trop sur la force de ses acteurs et sur des procédés tire-larmes. L'effet cathartique est néanmoins efficace, pas un œil sec dans la salle. »
« Ce film produit par Lee Chang-dong est une oeuvre cathartique subtile et poignante sur une famille en deuil suite au tragique incident du Sewol. Si vous n'avez pas expérimenté le han, préparez vos mouchoirs. »
« Une grosse couche de pathos qui fonctionne assez bien, car la construction des personnages est tout à fait bonne. »
  • : pas de note
  • : mauvais
  • : moyen
  • : bon
  • : très bon
  • : excellent
  • : chef-d'Oeuvre

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.