Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Ça tourne à Séoul ! Cobweb (en salles le 08/11/2023)
Kim Jee-Woon
« Je trouve le faux film dans le film meilleur que le vrai. »
« Kim Jee-woon témoigne, une fois de plus, de son talent de grand formaliste. Et même s'il rate à plusieurs reprises l'occasion d'explorer en profondeur ses sujets, il réussit son jeu de chausse-trappe pirandellien pour témoigner des puissances politiques du cinéma. »
« "La Nuit américaine" façon coréenne à l'aune des spécificités sociales, culturelles et politiques du pays servie par une mise en scène virtuose et un casting survitaminé. »
« Kim Jee-Woon n’a rien a prouver derrière la caméra et livre un divertissement drôle et rythmé. Dommage que le scenario peine à traiter toutes les passionnantes pistes narratives qu’offre le sujet »
« Une tournage qui tourne au drame dans une comédie qui patauge. »
« Une remise en question salutaire pour Kim Jee-woon après sa catastrophique version de Jin-Roh. »
Le Garçon et le Héron (en salles le 01/11/2023)
Miyazaki Hayao
« Après avoir dit qu'il faut tenter de vivre, Miyazaki se demande à 83 ans comment faut-il mener sa vie. Sidérant. »
« Tout en s'enfonçant dans les tréfonds de ses origines (à la recherche de la mère disparue et du père créateur), Miyazaki laisse son Art défiler devant nos yeux. Avec un sentiment de vertige dont la puissance poétique, sans conteste, peut être perçue comme un excès nébuleux. »
« Film-somme de sa carrière (même si on l'a déjà dit pour Le Vent se lève), Le Garçon et le Héron embrase tout sur son passage. Poétique à souhait et fourmillant d'idées et de détails, le film se laisse moins facilement appréhender que les autres, ce qui le rend d'autant plus intéressant. »
« Le Miyazaki maitre du merveilleux et rêveur des débuts laisse ici place à un vieil homme sage qui se permet ni plus ni moins qu’une réflexion passionnante sur l’existence et ce que l’on en fait. Moins accessible que ses précédents films mais un pur joyau à revoir pour tout assimiler. »
« Miyazaki se rapproche une fois de plus de l'autofiction et arrive, après l'incroyable Le vent se Lève, un fois de plus à réaliser un coup de maître. Cette fois, résolument tourné vers le futur, les audaces techniques et scénaristiques ne sont au service que d'une question angoissante et existentielle : quel sera son héritage ? »
« Le bouillonnement créatif de Miyazaki déborde de chaque image après sa courte retraite. La suite dira s'il s'agit d'un jalon vers un nouvel horizon ou un film somme testamentaire. »
L'Arbre aux papillons d'or (en salles le 21/09/2023)
Pham Thiên Ân
« Les plans sont indéniablement beaux mais ils peinent à exprimer ou transmettre une émotion. Il y a néanmoins quelques belles idées qui gagneront probablement en ampleur quand le cinéaste aura davantage digéré les œuvres de ses maîtres. »
« En enfilant les prouesses plastiques, pour sonder où le spirituel et la trace du Christ se cachent derrière le réel, Pham séduit parfois et se laisse suspecter d'orgueil formaliste. Au point, parfois, que la qualité artisanale de l'ensemble soit plus prodigue en ennui qu'en émerveillement. »
« Un premier long qui a su digérer les nombreuses et meilleures intentions d'un cinéma radical et poignant, de Tarkovski à Bi Gan. »
« Cette plongée dans la mystique chrétienne et la foi est vertigineuse. Sans céder au formalisme cru et creux, la caméra est toujours au service du mystère, quitte à demander au spectateur de se perdre dans son labyrinthe métaphysique autour de la foi et de l'individu. »
« Weerasethakul fait un nouvel émule, dans la lignée de Bi Gan. On attend de voir si une voix singulière va vraiment émerger d'un talent déjà évident. »
La Beauté du geste (en salles le 30/08/2023)
Miyake Sho
« Une des plus belles scènes de l'année dans ce film. »
« Un beau et très original portrait d'une figure déterminée et attachante même si l'ensemble est un peu austère. »
« Le portrait tendre et jamais larmoyant d’une héroïne aussi déterminée que foncièrement perdue dans ses choix de vie. Accessoirement le meilleur film de la cuvée 2023 de la sélection Hanabi »
« Miyake Sho suit le chemin de ces grands réalisateurs japonais qui savent sonder et capter la beauté de l'humanité. Il utilise pour cela une mise en image contemplative et taiseuse qui se révèle très intéressante formellement. »
« Un peu boursouflé, La beauté du geste oscille entre des scènes magnifiques et des séquences programmatiques un peu lourdes. Un souffle de radicalité lui permettrait de se défaire de cet entre-deux, seul chaînon manquant pour que le film soit réellement marquant. »
La Guerre des Dieux - New Gods : Yang Jian (en salles le 23/08/2023)
Zhao Ji
« Ce film d'animation laisse imaginer que Zhao Ji serait l'un des nouveaux maîtres du genre, l'équivalent de Tsui Hark en "chinanime". À plusieurs endroits, on se laisse surprendre par la virtuosité dynamique de la mise en scène, proprement virevoltante. »
« Une foisonnante relecture entre imagerie steam punk et fantasy de la mythologie chinoise, même si parfois confuse pour le néophyte. »
Le Château solitaire dans le miroir (en salles le 06/09/2023)
Hara Keiichi
« Enfin Keiichi Hara se reprend. »
« Là où Hara pouvait laisser espérer le meilleur dans "Miss Hokusai" et, surtout "Wonderland", le cinéaste ici se glisse dans les clichés du japanime pour ado, en abordant (moins que dans "A Silent Voice") la question pourtant impérieuse du harcèlement scolaire. »
« Keiichi Hara signe une belle fable contre le harcèlement scolaire par le prisme de l'isekai, et renoue avec les thèmes de son beau Colorful. »
« Un sujet en or et quelques instants d’émotions pure comme seul Hara en a le secret, noyés dans une mise en scène sans éclat au service d’un scénario inégal. Mention « peut mieux faire » à la Direction artistique d l’ensemble. »
Quand les vagues se retirent (en salles le 16/08/2023)
Lav Diaz
« La réponse de Lav Diaz à "Alpha - The Right to Kill de Brillante Mendoza" : un portrait glaçant des années Duterte. »
Détective Conan : le sous-marin noir (en salles le 02/08/2023)
Tachikawa Yuzuru
« Sympa cette petite prévention contre la technologie de reconnaissance faciale déployée bientôt en France "pour les JO"... »
« Carré, efficace, sans temps mort, la formule Conan, quoi. Sans oublier un avertissement fun contre les dérives des nouvelles technologies. »
Rendez-vous à Tokyo (en salles le 26/07/2023)
Matsui Daigo
« Quelques scènes parviennent grâce aux comédiens à insuffler un peu d’émotions. L’ensemble est mollasson et générique au possible, ne parvenant jamais à faire exister Tokyo en dehors des images « Office du tourisme nippon approved ». »
The First Slam Dunk (en salles le 26/07/2023)
Inoue Takehiko
« L'art Absolu. »
« Inoue Takehiko sublime un arc légendaire et conclusif de son manga culte, tout en offrant une des plus impressionnante tentative de réitérer l'urgence et l'adrénaline d'un spectacle de sport au cinéma. »
Les Ombres persanes (en salles le 19/07/2023)
Mani Haghighi
« Un thriller doublé d'une réflexion sur le double passionnante et poignante. Et quel duo d'acteurs décidément ! »
« Un argument mystérieux et irrésolu qui sert de prisme romanesque et social avec une force rare et un couple d'acteur impressionnant. »
« Un drame aux lisières du fantastique qui prend le pari de complètement éluder le pourquoi du comment pour se concentrer sur un surprenant jeu de dupes. Une preuve supplémentaire de la pleine vitalité du cinéma iranien. »
De nos jours... (en salles le 19/07/2023)
Hong Sang-soo
« Pas forcément indispensable mais attachant dans sa petite musique habituelle. »
« Un nouvel Hong, sans choc. Subsistent, malgré tout, deux belles séquences : celle où Kim explique le métier d'actrice et celle, finale, où le vieux poète profite de sa solitude reconquise. »
« Plaisir simple de la vie que l'art minimaliste de Hong Sang-soo. »
Assault (en salle le 12/07/2023)
Adilkhan Yerzhanov
« Le meilleur Yerzhanov depuis son dernier film (donc y'a quatre mois). »
Limbo (en salles le 12/07/2023)
Soi Cheang
« Visuellement ahurissant, son jusqu'au boutisme cruel hélas nuit à l'intégrité du film et le rend ridicule sur toute sa conclusion. »
« Un thriller techniquement irréprochable et au noir et blanc maîtrisé, mais tiré vers le bas par un script qui ne connaît que la surenchère dans le glauque et le crapoteux. »
« Un thriller sensationnel et à la direction artistique soignée qui n'évite pas quelques écueils scénaristiques. »
« Étrange film qui convoque des conventions (discutables et souvent éculées) d'un genre et d'une époque révolue pour parler du Hong-Kong d'aujourd'hui. Parfois impressionnant, mais souvent maladroit et complaisant. »
House (en salles le 28/06/2023)
Ôbayashi Nobuhiko
« Premier long d'Ôbayashi, entre le J-horror et le pinku eiga "lolicon", entre Yamamoto et Nakagawa, la fascinante souplesse de la mise en scène à basculer d'un ton à l'autre, avec une même joie formelle, en fait une œuvre unique et jouissive. »
« Une virée cauchemardesque et sans aucune limite, aussi jouissive que délirante, pour un film faussement bordélique dans sa mise en scène mais mené d’une main de maître du début à la fin. »
« Quel plaisir de découvrir enfin sur grand écran cette œuvre unique, où les idées les plus folles et contradictoires tiennent miraculeusement ensemble de manière cohérente. »
La Maison des égarées (en salles le 28/06/2023)
Kawatsura Shin'ya
« Très touchant et surprenant dans son approche fantasy du traitement du traumatisme japonais de 2011. »
« C'est mignon mais ça manque un peu de puissance quand même. »
« D'une simplicité qui rend sa douceur salvatrice. »
La Sirène (en salles le 28/06/2023)
Sepideh Farsi
« En dehors d'une magnifique scène d'intro, un film qui manque de rythme et de justesse. »
Love Life (en salles le 14/06/2023)
Fukada Kôji
« En laissant de côté le twist au goût douteux, cette exploration du couple a un goût de déjà vu en moins bien. »
« Un récit touchant et bien interprété mais pas mal de longueurs et surtout un sentiment de redite (sans le côté drôle, malsain et imprévisible) par rapport aux derniers films de Fukada évoquant la famille et le couple. »
« Les arrangements narratifs frisent souvent le ridicule. »
Les Chevaliers du Zodiaque (en salles le 24/05/2023)
Tomasz Baginski
« Plutôt qu'une adaptation du manga ou de l'animé des années 80, une variation à peine moins pire de la série 3D Netflix. »
Sakra, la légende des demi-dieux (en salles le 10/05/2023)
Donnie Yen
« Donnie Yen plus poseur et lifté que jamais dans un interminable et très laid wu xia pian à l'intrigue clichée et à l'émotion téléphonée. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Ça tourne à Séoul ! Cobweb (en salles le 08/11/2023)
Kim Jee-Woon
« Je trouve le faux film dans le film meilleur que le vrai. »
« Kim Jee-woon témoigne, une fois de plus, de son talent de grand formaliste. Et même s'il rate à plusieurs reprises l'occasion d'explorer en profondeur ses sujets, il réussit son jeu de chausse-trappe pirandellien pour témoigner des puissances politiques du cinéma. »
« "La Nuit américaine" façon coréenne à l'aune des spécificités sociales, culturelles et politiques du pays servie par une mise en scène virtuose et un casting survitaminé. »
« Kim Jee-Woon n’a rien a prouver derrière la caméra et livre un divertissement drôle et rythmé. Dommage que le scenario peine à traiter toutes les passionnantes pistes narratives qu’offre le sujet »
« Une tournage qui tourne au drame dans une comédie qui patauge. »
« Une remise en question salutaire pour Kim Jee-woon après sa catastrophique version de Jin-Roh. »
Le Garçon et le Héron (en salles le 01/11/2023)
Miyazaki Hayao
« Après avoir dit qu'il faut tenter de vivre, Miyazaki se demande à 83 ans comment faut-il mener sa vie. Sidérant. »
« Tout en s'enfonçant dans les tréfonds de ses origines (à la recherche de la mère disparue et du père créateur), Miyazaki laisse son Art défiler devant nos yeux. Avec un sentiment de vertige dont la puissance poétique, sans conteste, peut être perçue comme un excès nébuleux. »
« Film-somme de sa carrière (même si on l'a déjà dit pour Le Vent se lève), Le Garçon et le Héron embrase tout sur son passage. Poétique à souhait et fourmillant d'idées et de détails, le film se laisse moins facilement appréhender que les autres, ce qui le rend d'autant plus intéressant. »
« Le Miyazaki maitre du merveilleux et rêveur des débuts laisse ici place à un vieil homme sage qui se permet ni plus ni moins qu’une réflexion passionnante sur l’existence et ce que l’on en fait. Moins accessible que ses précédents films mais un pur joyau à revoir pour tout assimiler. »
« Miyazaki se rapproche une fois de plus de l'autofiction et arrive, après l'incroyable Le vent se Lève, un fois de plus à réaliser un coup de maître. Cette fois, résolument tourné vers le futur, les audaces techniques et scénaristiques ne sont au service que d'une question angoissante et existentielle : quel sera son héritage ? »
« Le bouillonnement créatif de Miyazaki déborde de chaque image après sa courte retraite. La suite dira s'il s'agit d'un jalon vers un nouvel horizon ou un film somme testamentaire. »
L'Arbre aux papillons d'or (en salles le 21/09/2023)
Pham Thiên Ân
« Les plans sont indéniablement beaux mais ils peinent à exprimer ou transmettre une émotion. Il y a néanmoins quelques belles idées qui gagneront probablement en ampleur quand le cinéaste aura davantage digéré les œuvres de ses maîtres. »
« En enfilant les prouesses plastiques, pour sonder où le spirituel et la trace du Christ se cachent derrière le réel, Pham séduit parfois et se laisse suspecter d'orgueil formaliste. Au point, parfois, que la qualité artisanale de l'ensemble soit plus prodigue en ennui qu'en émerveillement. »
« Un premier long qui a su digérer les nombreuses et meilleures intentions d'un cinéma radical et poignant, de Tarkovski à Bi Gan. »
« Cette plongée dans la mystique chrétienne et la foi est vertigineuse. Sans céder au formalisme cru et creux, la caméra est toujours au service du mystère, quitte à demander au spectateur de se perdre dans son labyrinthe métaphysique autour de la foi et de l'individu. »
« Weerasethakul fait un nouvel émule, dans la lignée de Bi Gan. On attend de voir si une voix singulière va vraiment émerger d'un talent déjà évident. »
La Beauté du geste (en salles le 30/08/2023)
Miyake Sho
« Une des plus belles scènes de l'année dans ce film. »
« Un beau et très original portrait d'une figure déterminée et attachante même si l'ensemble est un peu austère. »
« Le portrait tendre et jamais larmoyant d’une héroïne aussi déterminée que foncièrement perdue dans ses choix de vie. Accessoirement le meilleur film de la cuvée 2023 de la sélection Hanabi »
« Miyake Sho suit le chemin de ces grands réalisateurs japonais qui savent sonder et capter la beauté de l'humanité. Il utilise pour cela une mise en image contemplative et taiseuse qui se révèle très intéressante formellement. »
« Un peu boursouflé, La beauté du geste oscille entre des scènes magnifiques et des séquences programmatiques un peu lourdes. Un souffle de radicalité lui permettrait de se défaire de cet entre-deux, seul chaînon manquant pour que le film soit réellement marquant. »
La Guerre des Dieux - New Gods : Yang Jian (en salles le 23/08/2023)
Zhao Ji
« Ce film d'animation laisse imaginer que Zhao Ji serait l'un des nouveaux maîtres du genre, l'équivalent de Tsui Hark en "chinanime". À plusieurs endroits, on se laisse surprendre par la virtuosité dynamique de la mise en scène, proprement virevoltante. »
« Une foisonnante relecture entre imagerie steam punk et fantasy de la mythologie chinoise, même si parfois confuse pour le néophyte. »
Le Château solitaire dans le miroir (en salles le 06/09/2023)
Hara Keiichi
« Enfin Keiichi Hara se reprend. »
« Là où Hara pouvait laisser espérer le meilleur dans "Miss Hokusai" et, surtout "Wonderland", le cinéaste ici se glisse dans les clichés du japanime pour ado, en abordant (moins que dans "A Silent Voice") la question pourtant impérieuse du harcèlement scolaire. »
« Keiichi Hara signe une belle fable contre le harcèlement scolaire par le prisme de l'isekai, et renoue avec les thèmes de son beau Colorful. »
« Un sujet en or et quelques instants d’émotions pure comme seul Hara en a le secret, noyés dans une mise en scène sans éclat au service d’un scénario inégal. Mention « peut mieux faire » à la Direction artistique d l’ensemble. »
Quand les vagues se retirent (en salles le 16/08/2023)
Lav Diaz
« La réponse de Lav Diaz à "Alpha - The Right to Kill de Brillante Mendoza" : un portrait glaçant des années Duterte. »
Détective Conan : le sous-marin noir (en salles le 02/08/2023)
Tachikawa Yuzuru
« Sympa cette petite prévention contre la technologie de reconnaissance faciale déployée bientôt en France "pour les JO"... »
« Carré, efficace, sans temps mort, la formule Conan, quoi. Sans oublier un avertissement fun contre les dérives des nouvelles technologies. »
Rendez-vous à Tokyo (en salles le 26/07/2023)
Matsui Daigo
« Quelques scènes parviennent grâce aux comédiens à insuffler un peu d’émotions. L’ensemble est mollasson et générique au possible, ne parvenant jamais à faire exister Tokyo en dehors des images « Office du tourisme nippon approved ». »
The First Slam Dunk (en salles le 26/07/2023)
Inoue Takehiko
« L'art Absolu. »
« Inoue Takehiko sublime un arc légendaire et conclusif de son manga culte, tout en offrant une des plus impressionnante tentative de réitérer l'urgence et l'adrénaline d'un spectacle de sport au cinéma. »
Les Ombres persanes (en salles le 19/07/2023)
Mani Haghighi
« Un thriller doublé d'une réflexion sur le double passionnante et poignante. Et quel duo d'acteurs décidément ! »
« Un argument mystérieux et irrésolu qui sert de prisme romanesque et social avec une force rare et un couple d'acteur impressionnant. »
« Un drame aux lisières du fantastique qui prend le pari de complètement éluder le pourquoi du comment pour se concentrer sur un surprenant jeu de dupes. Une preuve supplémentaire de la pleine vitalité du cinéma iranien. »
De nos jours... (en salles le 19/07/2023)
Hong Sang-soo
« Pas forcément indispensable mais attachant dans sa petite musique habituelle. »
« Un nouvel Hong, sans choc. Subsistent, malgré tout, deux belles séquences : celle où Kim explique le métier d'actrice et celle, finale, où le vieux poète profite de sa solitude reconquise. »
« Plaisir simple de la vie que l'art minimaliste de Hong Sang-soo. »
Assault (en salle le 12/07/2023)
Adilkhan Yerzhanov
« Le meilleur Yerzhanov depuis son dernier film (donc y'a quatre mois). »
Limbo (en salles le 12/07/2023)
Soi Cheang
« Visuellement ahurissant, son jusqu'au boutisme cruel hélas nuit à l'intégrité du film et le rend ridicule sur toute sa conclusion. »
« Un thriller techniquement irréprochable et au noir et blanc maîtrisé, mais tiré vers le bas par un script qui ne connaît que la surenchère dans le glauque et le crapoteux. »
« Un thriller sensationnel et à la direction artistique soignée qui n'évite pas quelques écueils scénaristiques. »
« Étrange film qui convoque des conventions (discutables et souvent éculées) d'un genre et d'une époque révolue pour parler du Hong-Kong d'aujourd'hui. Parfois impressionnant, mais souvent maladroit et complaisant. »
House (en salles le 28/06/2023)
Ôbayashi Nobuhiko
« Premier long d'Ôbayashi, entre le J-horror et le pinku eiga "lolicon", entre Yamamoto et Nakagawa, la fascinante souplesse de la mise en scène à basculer d'un ton à l'autre, avec une même joie formelle, en fait une œuvre unique et jouissive. »
« Une virée cauchemardesque et sans aucune limite, aussi jouissive que délirante, pour un film faussement bordélique dans sa mise en scène mais mené d’une main de maître du début à la fin. »
« Quel plaisir de découvrir enfin sur grand écran cette œuvre unique, où les idées les plus folles et contradictoires tiennent miraculeusement ensemble de manière cohérente. »
La Maison des égarées (en salles le 28/06/2023)
Kawatsura Shin'ya
« Très touchant et surprenant dans son approche fantasy du traitement du traumatisme japonais de 2011. »
« C'est mignon mais ça manque un peu de puissance quand même. »
« D'une simplicité qui rend sa douceur salvatrice. »
La Sirène (en salles le 28/06/2023)
Sepideh Farsi
« En dehors d'une magnifique scène d'intro, un film qui manque de rythme et de justesse. »
Love Life (en salles le 14/06/2023)
Fukada Kôji
« En laissant de côté le twist au goût douteux, cette exploration du couple a un goût de déjà vu en moins bien. »
« Un récit touchant et bien interprété mais pas mal de longueurs et surtout un sentiment de redite (sans le côté drôle, malsain et imprévisible) par rapport aux derniers films de Fukada évoquant la famille et le couple. »
« Les arrangements narratifs frisent souvent le ridicule. »
Les Chevaliers du Zodiaque (en salles le 24/05/2023)
Tomasz Baginski
« Plutôt qu'une adaptation du manga ou de l'animé des années 80, une variation à peine moins pire de la série 3D Netflix. »
Sakra, la légende des demi-dieux (en salles le 10/05/2023)
Donnie Yen
« Donnie Yen plus poseur et lifté que jamais dans un interminable et très laid wu xia pian à l'intrigue clichée et à l'émotion téléphonée. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Tableau des Etoiles

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Ça tourne à Séoul ! Cobweb (en salles le 08/11/2023)
Kim Jee-Woon
« Je trouve le faux film dans le film meilleur que le vrai. »
« Kim Jee-woon témoigne, une fois de plus, de son talent de grand formaliste. Et même s'il rate à plusieurs reprises l'occasion d'explorer en profondeur ses sujets, il réussit son jeu de chausse-trappe pirandellien pour témoigner des puissances politiques du cinéma. »
« "La Nuit américaine" façon coréenne à l'aune des spécificités sociales, culturelles et politiques du pays servie par une mise en scène virtuose et un casting survitaminé. »
« Kim Jee-Woon n’a rien a prouver derrière la caméra et livre un divertissement drôle et rythmé. Dommage que le scenario peine à traiter toutes les passionnantes pistes narratives qu’offre le sujet »
« Une tournage qui tourne au drame dans une comédie qui patauge. »
« Une remise en question salutaire pour Kim Jee-woon après sa catastrophique version de Jin-Roh. »
Le Garçon et le Héron (en salles le 01/11/2023)
Miyazaki Hayao
« Après avoir dit qu'il faut tenter de vivre, Miyazaki se demande à 83 ans comment faut-il mener sa vie. Sidérant. »
« Tout en s'enfonçant dans les tréfonds de ses origines (à la recherche de la mère disparue et du père créateur), Miyazaki laisse son Art défiler devant nos yeux. Avec un sentiment de vertige dont la puissance poétique, sans conteste, peut être perçue comme un excès nébuleux. »
« Film-somme de sa carrière (même si on l'a déjà dit pour Le Vent se lève), Le Garçon et le Héron embrase tout sur son passage. Poétique à souhait et fourmillant d'idées et de détails, le film se laisse moins facilement appréhender que les autres, ce qui le rend d'autant plus intéressant. »
« Le Miyazaki maitre du merveilleux et rêveur des débuts laisse ici place à un vieil homme sage qui se permet ni plus ni moins qu’une réflexion passionnante sur l’existence et ce que l’on en fait. Moins accessible que ses précédents films mais un pur joyau à revoir pour tout assimiler. »
« Miyazaki se rapproche une fois de plus de l'autofiction et arrive, après l'incroyable Le vent se Lève, un fois de plus à réaliser un coup de maître. Cette fois, résolument tourné vers le futur, les audaces techniques et scénaristiques ne sont au service que d'une question angoissante et existentielle : quel sera son héritage ? »
« Le bouillonnement créatif de Miyazaki déborde de chaque image après sa courte retraite. La suite dira s'il s'agit d'un jalon vers un nouvel horizon ou un film somme testamentaire. »
L'Arbre aux papillons d'or (en salles le 21/09/2023)
Pham Thiên Ân
« Les plans sont indéniablement beaux mais ils peinent à exprimer ou transmettre une émotion. Il y a néanmoins quelques belles idées qui gagneront probablement en ampleur quand le cinéaste aura davantage digéré les œuvres de ses maîtres. »
« En enfilant les prouesses plastiques, pour sonder où le spirituel et la trace du Christ se cachent derrière le réel, Pham séduit parfois et se laisse suspecter d'orgueil formaliste. Au point, parfois, que la qualité artisanale de l'ensemble soit plus prodigue en ennui qu'en émerveillement. »
« Un premier long qui a su digérer les nombreuses et meilleures intentions d'un cinéma radical et poignant, de Tarkovski à Bi Gan. »
« Cette plongée dans la mystique chrétienne et la foi est vertigineuse. Sans céder au formalisme cru et creux, la caméra est toujours au service du mystère, quitte à demander au spectateur de se perdre dans son labyrinthe métaphysique autour de la foi et de l'individu. »
« Weerasethakul fait un nouvel émule, dans la lignée de Bi Gan. On attend de voir si une voix singulière va vraiment émerger d'un talent déjà évident. »
La Beauté du geste (en salles le 30/08/2023)
Miyake Sho
« Une des plus belles scènes de l'année dans ce film. »
« Un beau et très original portrait d'une figure déterminée et attachante même si l'ensemble est un peu austère. »
« Le portrait tendre et jamais larmoyant d’une héroïne aussi déterminée que foncièrement perdue dans ses choix de vie. Accessoirement le meilleur film de la cuvée 2023 de la sélection Hanabi »
« Miyake Sho suit le chemin de ces grands réalisateurs japonais qui savent sonder et capter la beauté de l'humanité. Il utilise pour cela une mise en image contemplative et taiseuse qui se révèle très intéressante formellement. »
« Un peu boursouflé, La beauté du geste oscille entre des scènes magnifiques et des séquences programmatiques un peu lourdes. Un souffle de radicalité lui permettrait de se défaire de cet entre-deux, seul chaînon manquant pour que le film soit réellement marquant. »
La Guerre des Dieux - New Gods : Yang Jian (en salles le 23/08/2023)
Zhao Ji
« Ce film d'animation laisse imaginer que Zhao Ji serait l'un des nouveaux maîtres du genre, l'équivalent de Tsui Hark en "chinanime". À plusieurs endroits, on se laisse surprendre par la virtuosité dynamique de la mise en scène, proprement virevoltante. »
« Une foisonnante relecture entre imagerie steam punk et fantasy de la mythologie chinoise, même si parfois confuse pour le néophyte. »
Le Château solitaire dans le miroir (en salles le 06/09/2023)
Hara Keiichi
« Enfin Keiichi Hara se reprend. »
« Là où Hara pouvait laisser espérer le meilleur dans "Miss Hokusai" et, surtout "Wonderland", le cinéaste ici se glisse dans les clichés du japanime pour ado, en abordant (moins que dans "A Silent Voice") la question pourtant impérieuse du harcèlement scolaire. »
« Keiichi Hara signe une belle fable contre le harcèlement scolaire par le prisme de l'isekai, et renoue avec les thèmes de son beau Colorful. »
« Un sujet en or et quelques instants d’émotions pure comme seul Hara en a le secret, noyés dans une mise en scène sans éclat au service d’un scénario inégal. Mention « peut mieux faire » à la Direction artistique d l’ensemble. »
Quand les vagues se retirent (en salles le 16/08/2023)
Lav Diaz
« La réponse de Lav Diaz à "Alpha - The Right to Kill de Brillante Mendoza" : un portrait glaçant des années Duterte. »
Détective Conan : le sous-marin noir (en salles le 02/08/2023)
Tachikawa Yuzuru
« Sympa cette petite prévention contre la technologie de reconnaissance faciale déployée bientôt en France "pour les JO"... »
« Carré, efficace, sans temps mort, la formule Conan, quoi. Sans oublier un avertissement fun contre les dérives des nouvelles technologies. »
Rendez-vous à Tokyo (en salles le 26/07/2023)
Matsui Daigo
« Quelques scènes parviennent grâce aux comédiens à insuffler un peu d’émotions. L’ensemble est mollasson et générique au possible, ne parvenant jamais à faire exister Tokyo en dehors des images « Office du tourisme nippon approved ». »
The First Slam Dunk (en salles le 26/07/2023)
Inoue Takehiko
« L'art Absolu. »
« Inoue Takehiko sublime un arc légendaire et conclusif de son manga culte, tout en offrant une des plus impressionnante tentative de réitérer l'urgence et l'adrénaline d'un spectacle de sport au cinéma. »
Les Ombres persanes (en salles le 19/07/2023)
Mani Haghighi
« Un thriller doublé d'une réflexion sur le double passionnante et poignante. Et quel duo d'acteurs décidément ! »
« Un argument mystérieux et irrésolu qui sert de prisme romanesque et social avec une force rare et un couple d'acteur impressionnant. »
« Un drame aux lisières du fantastique qui prend le pari de complètement éluder le pourquoi du comment pour se concentrer sur un surprenant jeu de dupes. Une preuve supplémentaire de la pleine vitalité du cinéma iranien. »
De nos jours... (en salles le 19/07/2023)
Hong Sang-soo
« Pas forcément indispensable mais attachant dans sa petite musique habituelle. »
« Un nouvel Hong, sans choc. Subsistent, malgré tout, deux belles séquences : celle où Kim explique le métier d'actrice et celle, finale, où le vieux poète profite de sa solitude reconquise. »
« Plaisir simple de la vie que l'art minimaliste de Hong Sang-soo. »
Assault (en salle le 12/07/2023)
Adilkhan Yerzhanov
« Le meilleur Yerzhanov depuis son dernier film (donc y'a quatre mois). »
Limbo (en salles le 12/07/2023)
Soi Cheang
« Visuellement ahurissant, son jusqu'au boutisme cruel hélas nuit à l'intégrité du film et le rend ridicule sur toute sa conclusion. »
« Un thriller techniquement irréprochable et au noir et blanc maîtrisé, mais tiré vers le bas par un script qui ne connaît que la surenchère dans le glauque et le crapoteux. »
« Un thriller sensationnel et à la direction artistique soignée qui n'évite pas quelques écueils scénaristiques. »
« Étrange film qui convoque des conventions (discutables et souvent éculées) d'un genre et d'une époque révolue pour parler du Hong-Kong d'aujourd'hui. Parfois impressionnant, mais souvent maladroit et complaisant. »
House (en salles le 28/06/2023)
Ôbayashi Nobuhiko
« Premier long d'Ôbayashi, entre le J-horror et le pinku eiga "lolicon", entre Yamamoto et Nakagawa, la fascinante souplesse de la mise en scène à basculer d'un ton à l'autre, avec une même joie formelle, en fait une œuvre unique et jouissive. »
« Une virée cauchemardesque et sans aucune limite, aussi jouissive que délirante, pour un film faussement bordélique dans sa mise en scène mais mené d’une main de maître du début à la fin. »
« Quel plaisir de découvrir enfin sur grand écran cette œuvre unique, où les idées les plus folles et contradictoires tiennent miraculeusement ensemble de manière cohérente. »
La Maison des égarées (en salles le 28/06/2023)
Kawatsura Shin'ya
« Très touchant et surprenant dans son approche fantasy du traitement du traumatisme japonais de 2011. »
« C'est mignon mais ça manque un peu de puissance quand même. »
« D'une simplicité qui rend sa douceur salvatrice. »
La Sirène (en salles le 28/06/2023)
Sepideh Farsi
« En dehors d'une magnifique scène d'intro, un film qui manque de rythme et de justesse. »
Love Life (en salles le 14/06/2023)
Fukada Kôji
« En laissant de côté le twist au goût douteux, cette exploration du couple a un goût de déjà vu en moins bien. »
« Un récit touchant et bien interprété mais pas mal de longueurs et surtout un sentiment de redite (sans le côté drôle, malsain et imprévisible) par rapport aux derniers films de Fukada évoquant la famille et le couple. »
« Les arrangements narratifs frisent souvent le ridicule. »
Les Chevaliers du Zodiaque (en salles le 24/05/2023)
Tomasz Baginski
« Plutôt qu'une adaptation du manga ou de l'animé des années 80, une variation à peine moins pire de la série 3D Netflix. »
Sakra, la légende des demi-dieux (en salles le 10/05/2023)
Donnie Yen
« Donnie Yen plus poseur et lifté que jamais dans un interminable et très laid wu xia pian à l'intrigue clichée et à l'émotion téléphonée. »
  • : pas de note
  • : mauvais
  • : moyen
  • : bon
  • : très bon
  • : excellent
  • : chef-d'Oeuvre

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