| Films | Captain Jim (Cinématraque) | Claire Lalaut | Flavien Poncet | Jonathan Deladerrière | Justin Kwedi | Romain Leclercq | Maxime Bauer | Thibaut Das Neves | Victor Lopez |
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Yuki, le secret de la montagne magique (en salles le 09/09/2020)
Imai Tadashi |
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« Fable épique, candide et onirique à l'imagerie féodale envoutante qui anticipe le souffle épique et la veine féministe des futurs sommets de Ghibli. »
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Ju Dou (en salles le 02/09/2020)
Zhang Yimou |
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« Huis-clos terrible sur la nature humaine, aux confins du naturalisme, de la fable érotique et du film de vengeance. »
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Shadow (en vidéo le 10/08/2020)
Zhang Yimou |
« Retour en force pour Yimou, qui déroute d'abord par son approche très théâtrale puis s'enfonce dans une violence aussi noire que l'âme de ses personnages. »
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« Retour en force de Zhang Yimou avec ce beau film d'arts martiaux sur fond de faux-semblants et de stratégie. On se laisse emporter par cette partie d'échecs politique jouée à la pointe de l'épée, aux magnifiques visuels et à la dramaturgie dense mais assez fascinante. »
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« Zhang Yimou met son sens du pictural au service d’un récit médiéval à la beauté fulgurante mais handicapé par des effets usés jusqu’à la corde et une symbolique lourdingue. »
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« Longue estampe monochromatique à la mise en scène ultra-stylisée et adossée à un scénario solide, jamais un wu xia n'a pris cette forme. Zhang Yimou signe l'un de ses meilleurs films. »
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Dans un jardin qu'on dirait éternel (en salles le 26/08/2020)
Tatsushi Omori |
« Magnifique film qui sait rendre compte du temps qui passe et de l'importance des rites dans nos vies. On dit souvent que le cinéma à grand spectacle mérite d'être vu sur grand écran, mais c'est aussi le cas des œuvres réflexives comme celle-ci. »
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« Belle ode à la poésie du quotidien, à la reposante et vivifiante cérémonie du thé. Merveilleux dernier rôle pour Kirin Kiki. »
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« C'est surtout la durée du film qui semble éternelle. »
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Family Romance, LLC (en salles le 19/08/2020)
Werner Herzog |
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« Oscillant entre fiction et réalité, Herzog observe la société japonaise pour un constat qui serait presque caustique s'il n'était pas si édifiant. »
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« Un jeu de dupe aussi touchant que manipulateur où Werner Herzog capture la manière aussi originale et/ou pathétique des Japonais pour répondre à leur maux intimes. »
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« Le drame de la solitude 2.0 au pays du soleil levant dans une œuvre où cohabitent plus ou moins harmonieusement fiction et regard documentaire. »
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The Crossing (en salles le 12/08/2020)
Bai Xue |
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« Une sensible chronique adolescente au cadre passionnant. Intime et délicat. »
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« Beau récit adolescent qui a le mérite de nous faire découvrir une singularité territoriale entre la Chine et Hong Kong. »
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La Femme des steppes, le flic et l'œuf (en salles le 19/08/2020)
Wang Quan'an |
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« Wang Quanan balaye moults thématiques existentielles (la mise en couple, la transmission, faire face au danger) avec finesse et profondeur. La mise en scène sensorielle inscrira les paysages des steppes mongoles durablement dans nos esprits. »
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L'Infirmière (en salles le 05/08/2020)
Fukada Koji |
« C'est si délicat de filmer la cruauté sans tomber dedans à son tour... Fukada s'en est mieux sorti auparavant. »
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« La première partie est intrigante mais à force de cultiver l'opacité, le film échoue à laisser passer la moindre émotion. »
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« Une première partie remarquable dans ses hasards et évidences tragiques pour nouer le drame, mais un dernier tiers dépressif assez vain laisse sur une impression mitigée. »
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« Kōji Fukada varie sa filmographie avec cette fois-ci un thriller ficelé, mais dont le côté cryptique peut sembler artificiel. »
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« Sans atteindre les sommets ambigus (Harmonium) ou poétiques (Sayonara) de ses précédents films, Fukada transforme une banale intrigue vaguement policière en un fascinant film mental par la seule force de sa mise en scène. »
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Les Fleurs de Shanghai (en salles le 22/07/2020)
Hou Hsiao-hsien |
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« Somptueuse plongée dans les intrigues amoureuses et politiques d'une maison de courtisanes. Dans le calme et la distinction, Hou Hsiao-hsien déroule une chronique sur la cruauté du monde et la violence des diktats sociaux. »
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« Amours et tromperies parsèment ce récit sur les relations malheureuses hommes/femmes. La réalisation feutrée et délicate en plans-séquences est très embellie par la restauration 4k. »
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Hotel by the River (en salles le 29/07/2020)
Hong Sang-soo |
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« Hong Sang-soo poursuit sa réflexion sur la mort (et la fin de toutes choses) dans ce nouvel opus. Si l'on retrouve sa cocasse mélancolie, le ton est plus calme qu'à l'accoutumée et l'ambiance plus crépusculaire dans un film qui est peut-être l'un de ses plus beaux. »
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« Chambres sobres et épurées, cadre d'une beauté naturelle élégamment travaillée, les nouveaux voyageurs peuvent ne pas s'y sentir à leur aise, mais on conseille vivement un nouveau séjour aux habitués. »
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Ip Man 4 : Le dernier combat (en salles le 22/07/2020)
Wilson Yip |
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« Les spectaculaires chorégraphies de Yuen Woo-ping, une belle reconstitution et une relative ambition thématique gâchées par la tonalité bis et bas du front qui caractérise malheureusement la saga. »
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« La saga Ip Man se clôt comme elle avait commencée, dans le patriotisme, le manichéisme et les chorégraphies chirurgicales du grand Yuen Woo-ping. »
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Japan Sinks 2020 (Netflix)
Yuasa Masaaki |
« Du très bon dans l'histoire, l'émotion et la conclusion. Dans la forme et dans l'animation, on attend mieux de Science Saru et Yuasa ! »
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Lucky Strike (en salles le 08/07/2020)
Kim Yong-hoon |
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« Comédie noire assez jouissive dans laquelle les acteurs semblent s'amuser comme des petits fous. On passe un très bon moment malgré quelques longueurs et coquetteries de construction. »
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« Sans innover dans le polar coréen, un beau jeu de massacre entre propos social et excès de violence et d'humour noir typique du genre. »
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« Déjà fait, déjà vu (et déjà oublié)... Quitte à jouer la carte de la Parasitxploitation, on peut trouver mieux. »
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Ju-on: Origins (Netflix)
Miyake Sho |
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« Un retour dispensable et mou aux origines du Mal et de la légendaire maison hantée. Une tentative mal inspirée de mêler épouvante à l’ancienne et sous-texte social actuel. »
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Loin de moi, près de toi (Netflix)
Sato Jun'ichi |
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« Belle réussite entrecroisant le spleen adolescent mâtiné de surnaturel à la Makoto Shinkai avec le foisonnement fantasy Ghibli, le tout porté par une héroïne délurée qui détonne dans les canons de la japanime. »
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« Un conte fantastique tendre et lumineux, qui arrive, malgré quelques défauts, à éviter les bons sentiments et la niaiserie. »
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Jinpa (en salles le 19/02/2020)
Pema Tseden |
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« Le réalisateur teste les limites de notre patience avec ce mix de Mad Max neurasthénique et de plongée dans un rêve absurde. Très creux. »
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« Une ambiance originale et intrigante, mais qui ne dépasse pas cet halo de mystère initial et tourne à vide. »
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« Propos simple servi par une mise en scène archi-travaillée et une photo rugueuse magnifique. »
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Wet Season (en salles le 19/02/2020)
Anthony Chen |
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« Quelques beaux moments et des pistes passionnantes de réflexion sur la perte d'une culture. Cependant, à force de garder ses distances, le film échoue à bouleverser. »
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« Un beau portrait de femme qui s'inscrit dans une passionnante étude sociologique de la société singapourienne. »
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« Un métrage qui aborde avec justesse et par petites touches des sujets de société. La romance taboue maintient en haleine. »
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#JeSuisLà (en salles le 05/02/2020)
Eric Lartigau |
« Chabat mange avec le Limoges CSP dans l'aéroport de Séoul. Kamoulox. »
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3 Aventures de Brooke (en salles le 15/01/2020)
Yuan Qing |
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« Quelques facilités d'écriture qui n'entament pas l'originalité des images. Charmant ! »
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« Il est pas mal, le nouveau Hong Sang-soo, peut-être un peu trop sentimental. »
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Violet Evergarden : Eternité et la poupée de souvenirs automatiques (en salles le 15/01/2020)
Fujita Haruka |
« Joli spin-off qui concentre toute la douceur que l'on connaît du studio KyoAni. »
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« Trop sage dans le récit pour les amateurs de la série et trop hermétique sur pas mal de points pour les novices. L'émotion fonctionne par intermittences et, Kyoto Animation oblige, c'est toute de même somptueux formellement. »
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« On reconnaît la sincérité du studio KyoAni mais la direction artistique est faible et le scénario assez simplet. »
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