Avec Les Nuits rouges du bourreau de jade, les deux scénaristes français exilés à Hong Kong prouvent qu’ils savent filmer en dressant un portrait sensuel et trouble de leur ville fétiche. Le résultat manque sans doute un peu d’âme et de spontanéité, mais le coup d’essai n’est pas sans charme. Un petit film qui en annonce, on prend le pari là-dessus, des grands très bientôt ! Par Victor Lopez.
Anel Dragic est parti à la rencontre des plus hongkongais des cinéastes français (ou l’inverse) : Laurent Courtiaud et Julien Carbon , qui nous invitent à voyager dans leur ville fétiche avec Les Nuits rouges du bourreau de jade, disponible en DVD depuis le 18 octobre 2011. Interview vidéo !
En attendant la critique de Victor “sévère mais juste” Lopez vendredi, Anel Dragic vous explique pourquoi il faut aller voir Les Nuits rouges du bourreau de jade de Julien Carbon et Laurent Courtiaud dès aujourd’hui au cinéma !
Avec Guzaarish, le réalisateur Sanjay Leela Bhansali revient en force et aux sources avec une histoire bouleversante mêlant magie, romance et drame, des personnages poignants interprétés par un casting de premier choix dans une mise en scène soignée et raffinée. Ainsi enchantement, passion et émotions sont au rendez-vous de cette histoire au thème fort et universel : mourir dignement…
Pendant que certaines consoles meurent dans l’indifférence, certains jeux mythiques renaissent… L’actu de la semaine JV, dans Insert Coin. Par Tony F.
Une des surprises des sélections de Cannes 2010 fut le retour en force de l’Asie. Deux films coréens en compétition (The Housemaid et Poetry), de belles résurrections (Kitano avec Outrage , Nakata avec Chatroom ), des valeurs sûres (Jia Zhang-ke avec le très beau I wish I knew), un prix pour le Vietnamien Phan Dang Di à la semaine de la critique (celui SACD) : on se croyait presque revenu au début des années 2000. D’autant plus que le marché du film regorgeait de mangas live, de films de Muy Thaï, de monstres coréens, de comédies intraduisibles ou de fantômes aux cheveux sales. Mais surtout, les deux sélections officielles, la Compétition et Un Certain regard, ont récompensé des œuvres asiatiques. Le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul nous livrait avec Oncle Boonmee le plus beau film de la compétition officielle et sa récompense était certainement la palme la plus audacieuse et justifiée depuis des années, tant elle proposait un voyage purement cinématographique et réveillait le pouvoir d’émerveillement du septième art. De l’autre côté, Un Certain regard était certainement la meilleure sélection de 2010, réunissant les réussites des cinéastes les plus importants (Godard, Oliveira, Jia Zhang-ke, Nakata…). En donnant son prix à Hong Sang-soo pour le jubilatoire Ha Ha Ha, c’était aussi un geste cinématographiquement fort qu’avait fait le jury, signalant encore le grand retour de l’Asie à travers des œuvres importantes (mais marginales dans leur pays). Par Victor Lopez.