Crazy Lee, Agent secret Coréen, l'équivalent coréen de nos OSS ou Austin Powers de Ryoo Seung-wan, arrive en DVD chez Wild Side.
Depuis le 28 septembre 2011, Arrietty, le petit monde des chapardeurs fait l’objet d’une édition DVD soignée et agréablement sobre, tant par la navigation du menu d’accueil que par ses choix graphiques. Si sobre, cependant, que les bonus sont presque aux abonnés absents : un clip vidéo de 3 minutes sur une chanson de Cécile Corbel, à quoi s’ajoutent une vingtaine de spots TV et bandes-annonces plutôt redondants. Et c’est tout.
Pourquoi Fumito Ueda ? Eh bien parce qu'au moment où vous lirez ces lignes, l'attente jusqu'à la sortie de Ico & Shadow of the Colossus Classics HD se comptera en heures, et que ces deux chefs d'oeuvres absolus méritent bien un peu de notre attention à tous. Ne vous inquiétez pas, ça ne sera pas long, la carrière de l'homme est plus brève que l'espérance de vie d'un goomba (mais aussi bien plus palpitante). Par Tony F.
Su Qi-Er (True Legend) marque le grand retour de Yuen Woo-ping en tant que réalisateur, qui n’avait pas officié dans ce rôle depuis Tai ji quan (Tai Chi master 2) en 1996. Et pour le coup, le légendaire chorégraphe Hong Kongais (Il était une fois en Chine, Kill Bill…), fait un come-back des plus fracassants dans la pure tradition des films du cinéma Hong-Kongais des années 80 à l’ère du numérique !
Dans son Enquête sur Detective Dee, Victor Lopez n'avait pas été tendre avec Ang Lee, qu'il désignait d'un lapidaire "tâcheron auteuriste incapable de dynamiser les genres dans lesquels il travaille". Quelques explications supplémentaires datant de la sortie d'Hôtel Woodstock viennent éclaircir ce point de vu lapidaire !
Une anecdote symbolique pour commencer. Adieu ma concubine a reçu la Palme d'or au festival de Cannes de 1993 ; or il en demeure à ce jour l'unique lauréat d’origine chinoise. Une récompense amplement méritée : presque vingt ans après sa sortie, ce film spectaculaire et tragique demeure l’œuvre-maîtresse du réalisateur Chen Kaige (L’empereur et l’assassin, L’Enfant au violon…). Admirablement servi par ses interprètes principaux – Gong Li (Epouses et concubines...) et Leslie Cheung (Happy Together...) – Adieu ma concubine n’a pas fini d’alimenter notre fascination pour tout un pan de la culture chinoise, sa somptuosité, sa cruauté glaçante et raffinée : une alliance de beauté et d’atrocité qui s'avère particulièrement sensible dans les productions de l’opéra de Pékin, genre musical à part entière et sommet d'artificialité, de stylisation, où peuvent se refléter, sur fond implacable de déterminisme socio-historique, les drames humains les plus intimes. Ce troublant jeu de miroirs entre bouleversements collectifs et tragédies individuelles constitue le motif central d’Adieu ma concubine. Et contribue à en faire résolument un incontournable du cinéma, asiatique ou non. Bonne nouvelle : une version restaurée sort en DVD et Blu-ray le 13 septembre 2011. Une édition qui, sans être absolument parfaite, est à la hauteur des attentes.