Le Faust de Sokourov, assurément l'un des films les plus marquants de l’année, sera disponible en DVD et Blu-ray le 6 novembre 2012. L'occasion pour nous de revenir sur ce cauchemar éveillé, qui porte à incandescence les hantises de plasticien du cinéaste russe en même temps qu'il explore les origines du Mal. Par Antoine Benderitter.
Cette année, le Festival du Film Coréen à Paris consacre sa section « classiques » à des films scandaleux teintés de sexe. C’est l’occasion de (re)découvrir An Empty Dream de Yoo Hyeon-mok, un véritable ovni dans le cinéma coréen des années 60 mêlant onirisme chirurgico-dentaire, sadomasochisme et expressionnisme allemand. Par Marc L'Helgoualc'h.
La troisième édition du festival du cinéma en ligne Asian Connection nous proposait comme deuxième film coréen de la sélection, Barbie, de Lee Sang-woo, réalisateur méconnu de films à petits budgets. Rien d'innocent ou de doucereux dans ce Barbie, mais un film des plus noirs, basé sur un fait divers réel des années 1990, dont la réussite doit beaucoup à la mise en scène efficace et au talent de ses jeunes acteurs. Par Aiko Serialwriter & Shaya.
Albator ! Derrière ce pirate si célèbre se cache un anime culte qui a bercé toute une génération d'enfants. TF1 décide aujourd'hui de ressortir l'intégrale de 1978, l'occasion de découvrir avec des yeux d'adultes cette série si célèbre, et de voir si le temps l'a épargné. Par Yannik Vanesse.
2/Duo est le premier long métrage de Suwa Nobuhiro, réalisé en 1997, mais jusqu'ici inédit en France. Cette sortie coïncide avec la rétrospective consacrée au cinéaste japonais organisée lors du Festival du Film International de La Roche-sur-Yon. 2/Duo est un huis clos minimaliste sur le couple et l’amour, un marivaudage nippon constitué de longs silences et de dialogues hésitants perturbés par des coups d’éclat brefs et violents. Par Marc L'Helgoualc'h.
Après Furusato 2009, esquisse documentaire, Tomita Katsuya revient avec son troisième long métrage Saudade, portrait (autoproduit) d’une ville en déliquescence. Par Jérémy Coifman.