Pendant que les uns se passionneront pour la vie en allant voter, d'autres vivront leur passion en votant d'aller… à Udine, haut lieu du spritz, des pizz' et de l'Asie dans tous états. Par Bastian Meiresone.
Invité d’honneur lors de la 5ème édition du FFCF en 2010, Ryoo Seung-wan est un jeune réalisateur, dont le film Die Bad fut considéré en Corée comme le premier long métrage le plus remarquable de l’histoire du cinéma coréen (rien que ça !). En 2000, il montrait avec ce film, son point de vue brutal sur le monde du début du 21ème siècle dans lequel coexistait la joie du nouveau millénaire et l’anxiété de la crise économique. Par la suite, quelques films comme No Blood No Tears ou encore The City of Violence ont suffi pour lui coller une étiquette de réalisateur de films d’action. Mais le cinéaste nous a également prouvé qu’il avait plusieurs cordes à son arc, notamment en matière de comédies loufoques, puisqu’avec son Crazy Lee en 2008, il nous gratifie d’un Austin Powers à la sauce coréenne, en bien plus barré. Avec un background comme celui-ci, il va sans dire que son dernier film, The Unjust était plus qu’attendu par votre humble serviteur… Par Olivier Smach.
Si le talent ne se transmet pas par l'hérédité (Lamberto Bava aurait eu une carrière bien différente, si cela avait été le cas), poser les yeux sur un film avec à son casting le fils de Steven Seagal ne peut que donner envie ! Et quand à ses côtés se trouve le très poseur Sakaguchi Tak, l'amateur de bisserie décomplexée ne peut qu'être aux anges ! Par Yannik Vanesse
Pour terminer notre tour d'horizon de l'excellent "Regard sur cinéma du Kazakhstan : 1938 – 2011", organisé lors de l'édition 2012 du FICA de Vesoul, retour sur la sélection, film par film.
Les éditions Capricci éditent un formidable ensemble consacré à Jia Zhang-ke, réuni par le cinéaste lui-même, qui se révèle être, comme le dit un intervenant, "le meilleur théoricien de ses films" et qui apporte un éclairage indispensable sur une œuvre majeure du cinéma chinois contemporain. Par Victor Lopez.
Enfin ! Un tournage en Jordanie et à Kuala Lumpur, un trailer annonçant un gros film d’action, The Viral Factor, de Dante Lam était le film que j’attendais en ce début d’année 2012 tant le projet était prometteur et mystérieux. En effet, si Dante Lam se perdait souvent dans des histoires larmoyantes, ses fusillades étaient toujours survoltées et rattrapaient l’ensemble. Ainsi le voir aux commandes d’un blockbuster à gros budget était l’assurance de passer un bon moment. Mais le film arrive t-il à dépasser le stade des promesses ou rejoint-il la longue cohorte des pétards mouillés et des attentes déçues ? Par Maitre Shifu.