Souvent annoncé, longtemps repoussé, Black Blood, le chef d'oeuvre de Zhang Miaoyan arrive enfin en DVD le 2 janvier ! Pour bien commencer l'année, East Asia vous propose de vous replonger dans l'entretien réalisé par Bastian Meiressone à l’excellent Black Movie Festival de Genève l’an passé (et dont la nouvelle édition se tiendra du 17 au 28 janvier). Et Pour vous rafraîchir la mémoire sur le film avant de vous lancer dans cet entretien fleuve, vous pouvez lire notre dossier (le coup de cœur East Asia 2011, chez la distinguée concurrence).
Le festival Black Movie ouvre ses portes le vendredi 18 janvier pour 10 jours de festivités. 101 films au programme dont une grosse section sur le cinéma asiatique avec pas moins d'une trentaine d'éventuels chefs-d'œuvre proposés. Pour la première fois, East Asia participe à cette orgie cinéphilique et compte bien vous en faire partager les moments clés à travers un reportage photo !
Le succès de Ring a fait bien des émules, les fantômes de petites filles aux longs cheveux débarquant de partout pour surfer sur le succès bien mérité du chef-d’œuvre de Nakata Hideo. Après la VHS maudite, le téléphone de l'enfer, les chaussures, le violoncelle et même la perruque, nous parvient de Corée une nouvelle histoire d'esprit de petite fille vengeur qui, cette fois-ci, utilise des chats démoniaques. C'est ainsi grâce à Elephant Film qu'il est possible de voir ce bien nommé The Cat, les griffes de l'enfer
Poursuite de la rétrospective du réalisateur japonais Shinji Sōmai avec Typhoon Club, l’une des œuvres les plus reconnues du cinéaste. Deux heures plus tard, nous sommes en face d’un monument du cinéma japonais qui restera ancré durablement dans l'esprit cinéphilique du spectateur.
C’est comme un bon cognac. Un inédit de Kurosawa, ça se savoure. Surtout quand il s’agit d’un drame où le grand maître du cinéma japonais met en scène Mifune Toshiro (Les Sept Samouraïs, Yojimbo…) dans le rôle d’un médecin atteint d’une maladie presque incurable, avec tout le talent qu’on lui connaît. À déguster en connaisseur.
Après notre rencontre à Deauville (lire ici), c'est à Kinotayo, dont il siège désormais au conseil d'administration de l’association soutenant le Festival du film japonais contemporain, que nous avons de nouveau croisé la route de Jean-Pierre Limosin. L'occasion était alors idéale pour se pencher sur l’œuvre trop rare d'un cinéaste passionné par le Japon. Par Victor Lopez.