Après un cycle post-Fukushima assez consensuel et didactique, composé de Himizu et The Land of Hope, Sono Sion revient à un cinéma plus brut, plus en phase avec sa vision du monde et du cinéma.
Les petits canards de papier, film d’animation chinois de 1961, sorti en salles le 6 novembre reviens dans des séances pour le jeune public au Black Movie Festival.
En ouverture du Black Movie 2014 est projeté Wara no Tate de Miike Takashi, l'occasion de revenir sur la critique de Nicolas Debarle.
Avec un titre tel que Biriyani, l’on pouvait s’attendre à un banquet, aux effluves de girofle, cardamome, cannelle et curcuma, digne d’une cornucopia Rabelaisienne. Mais force est de constater, que ce met n’est servi que tardivement dans ce long-métrage et s’avère tenir un dessein atypique ! Ce plat indien, mêlant riz, épices et agrémenté de viande, volaille, œuf, poisson ou légumes, se caparaçonne ici sous les atours d’un alléchant MacGuffin. Si le gourmet ne trouvera point de quoi repaître son appétence pour la bonne chère, le cinéphile, quant à lui, savourera ce thriller ô combien rigolboche et palpitant.
Petit passage de l'autre côté du miroir pour ce troisième photo shot, exclusivement consacré à la présentation des joyeux membres de l'équipe du Black Movie, qui répondent à trois petites questions eastasiennes en passant tous sous l'objectif de Julien Thialon.
La nouvelle itération d’Hong Sang-soo, après les très beaux The Day He Arrives et In Another Country, confirme qu’au-delà de l’effet de répétition se cachent des trésors de sensibilité et de finesse.