Et voilà notre premier week-end cannois terminé. Sous un soleil de plomb, au milieu des festivaliers massivement rassemblés autour et dans le Palais, on a essayé tant bien que mal d'accéder aux séances espérées, avec plus ou moins de réussite. Si bien qu'au bout de deux jours, je n'ai toujours pas vu le moindre film asiatique. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, puisque j'ai parcouru les couloirs du Marché du Film pour tenter de visionner la suite de très bon SPL, le nouveau Sono Sion, TAG, ou encore le dernier film du coréen Ryoo Seung-wan, Veteran. Malheureusement, ce fut à chaque fois couronné d'un échec, avec en guise de réponse, les deux mots anglais les plus énervants de la langue anglaise : "Buyers Only". Je me suis donc rabattu sur les films de la Compétition, là où mon badge me permet un peu plus de latitude.
Au moment même où vous lisez ces lignes, nous sommes sans doute dans le TGV qui nous mène droit vers nos premiers émois cinéphiliques cannois. Mais comme je vous l'avais annoncé précédemment, j'ai eu l'opportunité de visionner les deux films de la section Hors-Compétition déjà sortis sur Paris, à savoir La Tête haute d'Emmanuelle Bercot et Mad Max: Fury Road de George Miller.
Le cinéma coréen s'était fait connaitre en Occident grâce à toute une série de polars sanglants à l'esthétisme léché. Bien entendu, il ne se résume pas à ses thrillers, loin s'en faut. Cependant, Hard Day, nouvelle pépite en matière de polar, ne peut que faire plaisir et, après une sortie salle française, le voilà qui revient en vidéo.
Ca y'est, l'édition 2015 du Festival de Cannes est enfin lancée. Hier soir les premières stars ont gravi les marches pour la présentation du nouveau film d'Emmanuelle Bercot, La Tête Haute. De notre côté, Victor Lopez et moi-même n'arrivons sur la Croisette que ce samedi 16 mai, pour entamer, avec excitation et soif de découverte, notre marathon cinématographique. En ce qui me concerne, je vais découvrir les joies du Festival pour la première fois. Je vous ferai donc part de mes impressions journalières en essayant d'être le plus exhaustif possible, selon mon état de fatigue. Il faut dire que le programme de cette année est particulièrement chargé, avec une large place laissée au cinéma asiatique.
Depuis le 5 mai, Zootrope poursuit sa réédition de pinku eiga indispensables avec le plus sulfureux des films de Konuma Masaru et de son égérie, Naomi Tani.
Après une avant-première européenne au Brussels International Fantastic Films Festival, le dernier film de Tsui Hark sera à Paris à l'occasion du Festival du Cinéma Chinois en France.