Cela fait maintenant plus d’un an que les festivaliers du monde entier (dont Martin Scorsese, qui lui a décerné L’Étoile d’or au Festival international du film de Marrakech 2013) chantent les louages de A Cappella, premier film âpre et sensible de Lee Su-jin que le public français peut enfin découvrir en salles à partir du 19 novembre.
Alors qu’il venait recevoir son troisième prix lors du Festival du Film asiatique de Deauvile (lire ici), Lee Su-jin semblait presque gêné d’une telle reconnaissance, et arrivait rapidement à cours de mots lors de ses discours un peu balbutiants. On imaginait alors le cinéaste en jeune homme timide et impressionné par les projecteurs et la mise en lumière de sa personne. C’est tout le contraire du sentiment que nous a laissé le réalisateur que nous avons longuement rencontré quelques jours avant la sortie française d’A Cappella. S’il avoue dans un premier temps ne pas aimer parler de lui, il s’avère être autrement décidé, sûr de lui et confiant lorsqu’il parle de son travail et qu’il s’agit d’expliquer ses choix de mise en scène ou de sujets, qu’il expose et approfondi avec précision et passion. Interview !
Victor Lopez l'expliquait dans la revue Clap! : "le cinéma indépendant philippin, longtemps résumé aux seuls noms de Lino Brocka puis de Brillante Mendoza, connaît depuis quelques années une renaissance". En voici une nouvelle preuve, grâce à l'arrivée dans nos salons d'On The Job, d'Erik Matti. Wild Side édite ce film, dans une belle copie dénuée de tout bonus.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenus sur East Asia pour notre 18ème Podcast dominé par le cinéma coréen et les sorties cinéma de novembre en compagnie de Nicolas Lemerle, de Justin Kwedi, de Marc L'Helgoualch, de Jérémy Coifman, Yannik Vanesse et de Victor Lopez.
Grâce à Spectrum Films, la rentrée cinématographique fut marqué par la sortie en DVD d'un des plus grands films taïwanais dans une magnifique copie : le chef-d'oeuvre d’Edward Yang ! Non, pas Yi Yi, mais The Terrorizers, film puzzle de 1986. À cette occasion East Asia revient sur les sept films du réalisateur avec une ballade analytique dans filmographie trop courte, mais d'une remarquable densité et d'une richesse infinie.
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a réussi plusieurs coups de force cette année : projection de nombreuses avant-première dont le succès au box office coréen Roaring Currents, présence de réalisateurs et d'acteurs, etc. Et quand le FFCP invite un acteur, ce n'est pas n'importe qui. En l’occurrence, cette année, c'est Kim Yun-seok qui a été convié ! Kim Yun-seok crève l'écran à chacune de ses apparitions, notamment dans The Chaser, The Murderer ou The Thieves. Il s'est plié au dur exercice de la Master Class !