C’est dans un anglais impeccable et une coupe de champagne à la main qu’Im Sang-soo a accepté de nous rencontrer au Festival International des cinémas d’Asie de Vesoul 2016, où il recevait un Cyclo d’or pour l’ensemble de sa riche carrière controversée. Il a pris le temps de nous détailler son parcours, de Girls’ Night Out, fer de lance de la nouvelle vague coréenne en 1998, à son récent Intimate Enemies, dont il parle pour la première fois à un média occidental, en passant par ses œuvres maîtresses : The President's Last Bang, Le vieux Jardin, The Housemaid, L’Ivresse de l’argent… Une longue conversation ponctuée par une série de déclarations d’amour au cinéma français et aux femmes fortes.
Après quelques films trop modestes pour son talent, l'auteur de l'inoubliable Orphelin d'Anyang s'impose enfin en grand créateur de formes, à redécouvrir en DVD chez Blaq Out à partir du 15 février 2016.
À l'occasion de la sortie en DVD le 15 février de Fantasia, édité par Blaq Out, retour sur la dernière oeuvre du grand Wang Chao, que nous avions pu rencontré au Festival des Cinémas d'Asie de Vesoul 2015.
Pour fêter cette nouvelle année du singe, et marquer un événement dans la distribution cinématographique, la société China Lion a entrepris de sortir cette année, simultanément en Chine et dans le reste du monde, sa nouvelle superproduction The Monkey King 2. Un film qui, à l'image de son mythique héros, s'en va vers l'Ouest à la conquête de nouveaux territoires.
A l'occasion de l'avant première de The Monkey King 2 en 3D de Soi Cheang, premier film chinois à sortir simultanément en salles en Chine et dans le reste du monde, nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec Giselle Chia, actrice malaisienne venue en France pour promouvoir le film. Cette jeune et charmante actrice débutante fait ses premiers pas dans une production d'envergure et joue l'un des trois démons qui accompagnent le personnage de Baigujing interprétée par la sublime Gong Li. Une expérience qui, on l'espère, sera fructueuse.
Take Masaharu, réalisateur de 100 Yen Love, présent pour la première française du film à l'édition 2015 du Festival Kinotayo, nous avait pourtant prévenus. Nous racontant que plusieurs spectateurs japonais lui avaient confié avoir eu envie de rentrer chez eux en courant, comme possédés par l'énergie du film, il nous demandait de faire attention sur le chemin du retour, de ne pas aller trop vite afin d'éviter tout accident. On avait pris ça comme une blague pas très drôle visant à hyper le métrage, mais une fois les deux heures passées et le générique de fin devant les yeux, on s'est rendu compte de la véracité de ces propos. Une envie de crier, de courir montait en nous, mise en place par un film au rythme dément et au genre changeant, une véritable bombe dynamitant le cinéma indépendant japonais.