Depuis quelques films, Kawase Naomi ramène son cinéma vers quelque chose de plus épuré, certains diront plus grand public. Avec Vers la lumière, la réalisatrice japonaise choisit la simplicité apparente d’une histoire d’amour sensorielle pour offrir une réflexion sur son propre média, sa propre sensibilité, sa propre vision.
Depuis 20 ans et sa Camera d’or pour son premier film Suzaku (1997), Kawase Naomi évolue dans la lumière bienveillante de Cannes, où elle est venu présenter son nouveau film Vers la lumière, en compétition officielle. Elle a accepté de nous parler de son beau film, relatant la rencontre entre une jeune audio-descriptrice incarnée par Mizaki Ayame et un photographe devenant aveugle, interprété par Nagase Masatoshi.
Le maître japonais Kurosawa Kiyoshi revient à Cannes fort de son prix de la mise en scène glané il y a deux ans avec son film Vers l'autre rive, présenté à l'époque dans la sélection Un Certain Regard, tout comme son nouveau long-métrage, Avant que nous disparaissions, adapté d'une pièce de théâtre parodique.
S’il y a bien un réalisateur japonais qui n’a pas disparu ces dernières années, c’est Kurosawa Kiyoshi. Avant que nous disparaissions (Before We Vanish) est son troisième film de l’année, après sa tentative française (Le Secret de la chambre noire) et l’imminent Creepy (qui sort en France le 14 juin). Rencontre avec le réalisateur venu présenté son incursion dans la Science-Fiction politique à Cannes dans la section Un Certain regard.
C’est en Sélection officielle, hors-compétition, que nous avons pu découvrir le nouveau chanbara (film de sabre) de Miike Takashi : Blade Of The Immortal, adaptation sanglante et convaincante du manga culte de Samura Hiroaki, L’Habitant de l’infini. Nous avons pu rencontrer le réalisateur de passage à Cannes qui a évoqué son 100e film (!), mais aussi son rapport aux film de samuraï, au manga, au festival ou à Quentin Tarantino lors d’une table ronde.
Entre deux films de la compétition, rien de mieux qu’un film de Miike Takashi pour se reposer le cerveau. Le cinéaste japonais avait déjà embrasé la Quinzaine des Réalisateurs il y a deux ans avec le rigolo mais un peu trop long Yakuza Apocalypse. Il tente de réitérer l’expérience en présentant cette fois-ci Blade of the Immortal, son adaptation du manga L’Habitant de l’infini en hors-compétition. Avis de Nicolas Lemerle et entretien par Victor Lopez.