Jang Joon-hwan était à Paris à l'occasion de la projection de son troisième long-métrage au Festival du Cinéma Coréen à Paris (FFCP), 1987: When The Day Comes, un film fleuve sur une période politique clef de l'histoire contemporaine de la Corée du Sud : l'assassinat de l'étudiant Park Jong-chul par la police anti-communiste, le 14 janvier 1987, alors que le pays est gouverné par la dictature militaire. Le meurtre de cet étudiant sera le point de départ d'un soulèvement des étudiants et d'une vague de manifestations organisées du 10 au 29 juin 1987, forçant le gouvernement à organiser des élections et à instituer des réformes démocratiques.
Dans deux petits jours sortira en salles The Spy Gone North, thriller d’espionnage sur fond de tension entre les deux Corées qui a doublement triomphé à L’Étrange Festival 2018 : le film de Yoon Jong-bin remportant à la fois le Grand prix et le prix du public (soit tous les prix possible pour un long-métrage), après avoir été présenté à Cannes Hors Compétition. Les Parisiens auront également la chance de le découvrir au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), en avant-première !
C'est au 23ème Festival de Busan (Busan International Film Festival ou BIFF 2018) que nous retrouvons Jero Yun, réalisateur remarqué du documentaire Madame B., histoire d’une Nord-Coréenne, qui connaissait avec son nouveau film Beautiful Days une exposition et d'une couverture médiatiques sans précédents en Corée du Sud. Interview.
Bach Films s'est lancé dans une magnifique édition des grands films d'exploitation de la Nikkatsu des années 60, restaurée en Haute-Défintion. Une superbe initiative, à l'image de l'édition COMBO (Blu-ray + DVD) des Tueuses en collants noirs dans une belle copie présentée par Pascal-Alex Vincent, Julien Sévéon et Marc Caro. Retour sur le film de Hasebe Yasuharu.
Après avoir fait un détour par l'horreur avec May The Devil Take You, inventaire fainéant et sans surprise de ce que le fantastique a pu offrir en 10 ans sur un écran, Timo Tjahjanto retrouve Iko Uwais, qu'il avait déjà dirigé dans Headshot, pour un nouveau long-métrage rempli de sang, de coups et de furie, avec des (tout) petits morceaux d'émotion. Si le résultat est loin d’être déshonorant sans pour autant apporter une once de nouveauté, ce n'est pas avec The Night Comes For Us que le cinéma d'action indonésien va réussir à se renouveler.
La branche animation de Warner Bros nous offre souvent des œuvres fascinantes lorsqu’elles s’appuient sur la mythologie DC Comics. Elle permet une vision singulière des figures de DC, et laisse les réalisateurs proposer une esthétique radicale, à travers une liberté de ton et d’adaptation. Ces expérimentations ne sont pas toutes mémorables, mais certaines embrassent une ambition et une folie qui vont au-delà du tout venant du genre. Et c’est le cas de Batman Ninja.