Hollywood semble se tourner vers le Japon, espérant trouver dans la richesse de ses mangas et autres animes matières à exploiter de nouvelles franchises plus lucratives. Si en France nous avons pris un peu d'avance dans le domaine, avec pour précurseur Jacques Demy et son adaptation de Lady Oscar et plus récemment le Nicky Larson de Philippe Lacheau, aucun de ces films n'avaient suscité autant d'émois que l'annonce d'un Gunnm, intitulé Alita: Battle Angel, scénarisé par James Cameron et réalisé par Robert Rodriguez, tant cela semblait évident sur le papier. Les dieux du cinéma en ont, semble-t-il, décidé autrement. Que reste t-il de ce fantasme cinéphile ?
Nous avons rencontré Sekine Kosai dont le premier long-métrage, Love at Least, qui suit une surprenante héroïne atteinte de troubles bipolaires, a remporté le prix du jury au Festival Kinotayo.
Egalement connu sous le pseudonyme de Run, Guillaume Renard est l’une des figures emblématiques des éditions Ankama. En 2003, il intègre le collectif Semper-Fi pour lequel il montre déjà ses talents d’illustrateur et de designer. Il rallie Ankama trois ans plus tard et donne naissance à Mutafukaz, sa première bande-dessinée. Il en lance l’adaptation cinématographique en 2009, fruit de l’association d’Ankama Animation et du Studio 4°C, l’une des plus prestigieuses sociétés d’animation japonaises. En parallèle, il crée le Label 619, toujours au sein d’Ankama, et lance en 2010 la série horrifique DoggyBags. Après plus de huit ans de conception, Mutafukaz est présenté pour la première fois en juin 2017 au Festival international du film d’animation d’Annecy, puis à L’Étrange Festival. Après plusieurs mois de suspense, le film sort enfin en salles en mai dernier. Il est temps de déguster le film en DVD et Blu-Ray. Guillaume Renard revient sur sa première expérience de metteur en scène sur Mutafukaz, partagée avec son homologue Nishimi Shôjirô.
Après une sortie décalée et un passage à L’Étrange Festival, Les Funérailles des Roses de Matsumoto Toshio, l’un des films-phares de la Nouvelle Vague japonaise, sort en salles ce 20 février en copie neuve, grâce à Carlotta : une plongée enjouée et expérimentale dans la vie de jeunes Tokyoïtes travestis.
Bonjour à tous, et bienvenue sur East Asia pour le seul podcast français consacré au cinéma asiatique. Au sommaire de cette 57ème émission, un retour sur l'année 2018 en compagnie de Gael Martin (Cinematraque), Samir Ardjoum, Elvire, Lila Gleizes, Jeremy Coifman, Nicolas Lemerle, Justin Kwedi, Kephren Montoute et Victor Lopez. Bonne écoute !
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ce mois-ci, il s'entretient avec Tsukamoto Shinya autour de l'indispensable Killing (lire ici), qui a été présenté en France 13ème édition du Festival Kinotayo.