Il n’est guère aisé de défricher des films proposant une identité propre et divergeant des codes cinématographiques. Michel Spinosa a réussi ce tour de force avec Son épouse. Un film transcendant les genres et cultures qui a l’audace de nous oxygéner de la vague de formalisme asphyxiant les productions actuelles. Loin des drames et comédies embourgeoisés, Michel Spinosa exorcise le cinéma français de ses démons numériques. Après Anna M., il s'immerge dans la thématique de la possession sur fond de deuil et pérégrine jusqu’en Inde pour conter celle-ci. Dans les eaux du Golfe du Bengale, le corps de Catherine (Charlotte Gainsbourg) est repêché. Mais, passé à travers les mailles du filet, son esprit semble tarauder une jeune tamoule (Janagi). A des lieux de ce drame, retranché dans la quiétude hivernale de l'hexagone, Joseph (Yvan Attal) apprend la mort de son épouse. Viscéral et haletant, son épouse se matérialise en une brise stupéfiante ! A l’occasion de la sortie en dvd de Son épouse, nous nous sommes entretenus avec Michel Spinosa, l’occasion rêvée de revenir sur cet intriguant métrage !
Bonjour à tous et à toutes, et bienvenus sur East Asia pour notre podcast estival, qui sent bon les grandes vacances et le goûter devant les dessins-animés des années 80 et 90. Avant de revenir sur les sorties cinéma de juillet et août, Alex, Sidy Sakho, Justin Kwedi, Elvire Rémand, Nicolas Lemerle et Victor Lopez évoquent leurs souvenirs d'enfance, biberonné aux animés de Récré A2, du Club Dorothée ou de Youpi ! L'école est finie. Plus d'une heure de débat nostalgique répondant à de grandes questions comme : pourquoi X-Or est-il toujours habillé de la même façon ou peut-on regarder Ken, le survivant à 6 ans !
Le manga Death Note, après avoir été adapté en film live au Japon en 2006, se prépare à atterrir aux Etats-Unis !
Le réalisateur japonais, Obayashi Nobuhiko, qui a commencé sa carrière dans les années 60, revient avec Seven Weeks, fraîchement sorti au Japon.
Koji Shirashi est un de ces réalisateurs japonais prolifiques. Il s’est fait connaître en Occident avec Grotesque en 2009 mais a réalisé depuis 8 films. Son nouveau film, A Record Of Sweet Murder, sera projeté en avant-première dans quelques jours au Festival de Punchon (PiFan).
Un homme et une femme, un plan fixe de 10 minutes (hop, un petit zoom !), des discussions inlassables, des bouteilles de soju et des cigarettes. Revoilà Hong Sang-soo dans son nouveau film, Our Sunhi, un petit bijou dans lequel l'art de la répétition et de la variation atteint des sommets.