Critique du dernier né des Studios Ghibli à voir en janvier en salles : Souvenirs de Marnie de Yonebayashi Hiromasa.
Du 22 au 30 novembre 2014 se tenait la 29ème édition des Entrevues de Belfort, festival international de courts, moyens et long-métrages. Vaste, éclectique et ludique, la programmation du festival de Belfort, orchestrée par Lili Hinstin, force le respect car presque tous les cinémas du monde y sont représentés. Des œuvres de Tony Gatlif à celles de Kurosawa Kiyoshi en passant par Satoshi Kon en sus d'une (re)visite de films de Jean Cocteau, Fritz Lang, Werner Herzog, Jean-Marie Straub, Brian de Palma ou encore Robert Zemeckis (la liste est très longue et diverse), les Entrevues de Belfort vous permettent véritablement, en huit jours, de faire le plein de cinéma sous toutes ses formes.
Les 27 et 28 novembre dernier, le réalisateur japonais Kurosawa Kiyoshi était de passage en Franche-Comté pour le Festival de Belfort. Il était invité à présenter quelques films de sa filmographie en parallèle avec d'œuvres de l'histoire du cinéma qu'il a choisi, dans une programmation intitulée "Double Features" (lire ici). À cette occasion, le cinéaste présentait son dernier film Seventh Code à la durée peu conventionnelle (60 min.) et déjà primé au Festival de Rome en 2013 (mise en scène et montage). Kurosawa Kiyoshi livre ici les dessous de cette production inédite à sa filmographie, sa sensibilité pour le festival Belfort, les actrices/personnages féminins et le 35mm.
Après les commandes pour la télévision (Shokusai), le cinéma SF (Real), le réalisateur Kurosawa Kiyoshi enchaîne une troisième commande mais cette fois pour le monde de la musique. Pour sa quarantième réalisation, tous genres et formats confondus (court-métrage, série TV, long-métrage etc.) le réalisateur de Cure s'approprie cette nouvelle "demande" en l'injectant dans son propre univers cinématographique.
Le cinéma coréen s'était fait connaitre en Occident grâce à toute une série de polars sanglants à l'esthétisme léché. Bien entendu, il ne se résume pas à ses thrillers, loin s'en faut. Cependant, Hard Day, nouvelle pépite en matière de polar, ne peut que faire plaisir.
Presque aussi long qu'un film de Nuri Bilge Ceylan, le premier podcast de 2015 clôt une année plus riche que l'on a pu imaginer en la vivant en revenant sur 2014 en partant de ses films asiatiques marquants. Mais ce n'est que le début d'une discutions animée entre Samir Ardjoum, Sidy Sakho, Elvire Rémand, Nicolas Lemerle, Yannik Vanesse, Julien Thialon et Victor Lopez, passant par l'état de la critique et dévoilant au final une vision du cinéma et du monde avant d'entamer 2015.