Diffusé lors de la carte blanche de Gareth Evans à L’Étrange Festival, le culte Dead or Alive de Miike Takashi a pu une fois de plus enflammer les écrans du Forum des images. Sorti en 1999, ce sulfureux et chaotique yakuza-eiga est l’une des portes d’entrées emblématiques à la filmographie de Miike.
De retour après une première tentative qui souffrait des errances et complications de sa genèse, Frant Gwo persiste et signe avec The Wandering Earth 2, projeté dans le cadre de L'Etrange Festival. Désormais sous le regard bienveillant de Liu Cixin et de l’engouement aussi bien artistique que financier que l’auteur provoque, le cinéaste nous offre un second volet largement au-dessus du premier, mais surtout, une ode à la science-fiction chinoise dont Frant Gwo et Liu Cixin sont désormais les figures de proue, aux côtés de leurs influences diverses.
Pour fêter le centenaire de Suzuki Seijun, L’Étrange Festival programme sur grand écran son fameux film La Jeunesse de la bête. C'est l'occasion de (re)découvrir les talents de plasticien de ce réalisateur japonais génial !
Le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS) reviendra du 22 septembre au 1er octobre. Zoom sur la sélection asiatique !
L'Étrange Festival est aussi (et surtout) le lieu de découvertes inédites exhumées par la superbe équipe de programmation, et occasionnellement par certains réalisateurs invités à proposer leur propre programme au travers d'une carte blanche. Cette année, c'est notamment Gareth Evans (réalisateur de The Raid) qui nous propose de redécouvrir deux extrêmes du cinéma japonais : le culte Dead or Alive de Miike Takashi et le plutôt rare en Europe A Colt Is My Passport. On revient sur ce dernier.
Spectrum Films nous a ravis avec ses récentes sorties japonaises, notamment les coffrets Suo Masayuki (Shall We Dance? et Sumo Do, Sumo Don't) et Ishii Gakuryu (Electric Dragon 80.000 V et Crazy Thunder Road). L'éditeur indé français poursuit son chemin et nous dégote une comédie douce-amère de 2012, vue uniquement dans l'Hexagone lors de la rétrospective "100 ans de cinéma japonais" : The Woodsman and the Rain d'Okita Shuichi.