Si les premiers films d’Ogigami Naoko ont pu franchir les frontières de l’archipel grâce à des sélections dans des divers festivals, il faut reconnaître qu’elle n’a pas pu se faire une place au sein de la distribution occidentale et ses films sont devenus rapidement difficilement accessibles. Pourtant, elle n’est pas une réalisatrice mineure du paysage japonais contemporain. La cinéaste s’impose une fois de plus avec Ripples comme une cinéaste à découvrir absolument. Grâce au Festival Black Movie, nous avons pu découvrir son nouveau film.
Dans le cadre de l'édition 2024 du Festival Black Movie de Genève, Tsai Ming-liang est mis à l'honneur. Days fait partie de ses succès critiques récents qui figurent dans cette rétrospective.
Le festival Black Movie a sélectionné le nouveau long-métrage de Tsukamoto Shinya. Pour beaucoup, le papa de Tetsuo est un réalisateur japonais culte. Avec Shadow of Fire, il nous offre les cauchemars du Japon de l’après-guerre, dans ce qui pourrait être son film le plus glaçant.
Vie et mort des images avec Celluloid Underground d'Ehsan Khoshbakht, historien du cinéma. Ou comment chercher (et trouver) des films en Iran après la Révolution islamique de 1979. Un film sur la cinéphilie et le pouvoir des images mais aussi le portrait d'un gardien de l'ombre, Ahmad Jurghanian, qui a conservé et sauvé plus de 5 000 films promis à la destruction par un pouvoir politique criminel. C'est à découvrir au Black Movie !
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre aujourd'hui ses réflexions sur Godzilla: Minus One de Yamazaki Takashi.
Après une sortie remarquée de son polar noir et crasseux Limbo en salles, le dernier film du réalisateur Soi Cheang, Mad Fate, continue sa tournée en festivals. Il est projeté à cette édition 2024 du Black Movie de Genève.