La 13e édition du Festival du Film Coréen à Paris s'est terminée le 6 novembre. Mais si vous êtes en manque de coréanité, rendez-vous au Publicis Cinemas, qui reprend le cycle Dimanches en Corée !
On va parler de drogues dans cette introduction. Pour retenir votre attention. Et pour parler de cinéma. On va parler aussi de philosophie, plus précisément de l’empirisme, qui est l'expérience sensible, l'origine de toute connaissance ou croyance et de tout plaisir esthétique. C’est le principe qui anime le cinéma, et l’art en général. La vision d’After My Death de Kim Ui-seok a provoqué chez East Asia des sentiments mitigés, selon la posologie de traitement de ses membres : ennui pour les uns, complexité inutile de l’intrigue pour les autres. Et si le problème majeur d’After My Death ne venait pas plutôt de son rythme et du fait que la scène la plus marquante du film intervient à la moitié du film, laissant ensuite le spectateur sur sa faim ?
Sortant aujourd'hui en salles, The Mumbai Murders n'est pourtant pas un nouveau film du réalisateur indien Anurag Kashyap. Intitulé Raman Raghav 2.0 lors de sa projection à Cannes en 2016 et dans divers festivals, il est apparu sur Netflix fin 2016 sous le titre Psycho Raman. La version disponible sur le géant américain de la VOD est un peu différente, on profite donc de sa sortie en salles pour découvrir le véritable montage dans The Mumbai Murders !
Non, vous ne rêvez pas : Bernard Rose, réalisateur de Candyman en 1992 et d'Anna Karénine en 1997, déménage au Japon le temps d'un tournage : celui du film historique Samurai Marathon 1855 dont on découvre le teaser !
Chaque année au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), nous avons la possibilité de voir dans la sélection un film indépendant sur la jeunesse tumultueuse coréenne, genre qui prolifère depuis l'excellent Tears de Im Sang-soo sorti en 2000. Fugue, prostitution, drogue, petits larcins, violence sont les ingrédients qui composent un genre qui dresse un portrait cru et alarmant de ces jeunes en perte de repaires. De nombreux talentueux acteurs ont fait leurs débuts dans ces films et se sont fait remarquer dans des prestations souvent à fleur de peau. Lee Hwan pour son premier long métrage ne déroge pas à la règle et nous livre un film coup de poing et révèle la jeune Kim Ga-hee dans le rôle titre : Park Hwa-young.
Bach Films s’est lancé dans une magnifique édition des grands films d’exploitation de la Nikkatsu des années 60, restaurée en Haute-Définition. Une superbe initiative, à l’image de l’édition COMBO (Blu-ray + DVD) des Blind Woman Curse dans une belle copie présentée par Stéphane du Mesnildot et Marc Caro. Retour sur le film de Ishii Teruo.