Un buddy-movie fort sympathique sur fond de réunification des deux Corées, porté par un Song Kang-ho magistral ! Par Victor Lopez.
Après un remontage quelque peu laborieux et décousu (lire notre critique ici), Flag de Takahashi Ryosuke et Terada Kazuo revient dans sa version originelle : une série en treize épisodes de 25 minutes. Une version qui rend justice au travail des deux réalisateurs. Par Jérémy Coifman.
Lorsque les frères Mak se lancent dans le polar social, ça donne une magistrale tétralogie dont HK Video nous offre les deux premiers opus en coffret ! Par Tony F.
Première grosse déception cannoise : après le miraculeux Les Seigneurs de la guerre, Peter Chan revient avec un Wu Xia boursouflé, inabouti et franchement ridicule…
Des dizaines de jeunes filles dans le métro de Tokyo. Leurs rires se mêlent au brouhaha général et le gris des murs, la morosité ambiante du lieu s'efface pour laisser place à leurs jeux, à la fraicheur de leurs visages et l'innocence de leurs tenues d'écolières. Elles parlent entre elles, s'amusent. Sur le chemin du collège ou de leur maison, elles sont là et de sourire en sourire, une impression de malaise s'empare de nous. Tout cela sonne faux. Comme une mauvaise représentation théâtrale, rien ne semble naturel ; les attitudes sont surjouées. Le métro s'approche et elles s'avancent toutes au bord du quai. Il arrive à la station et hurle quand elles commencent à compter, main dans la main. À trois, quand elles se jettent sur les rails, les murs deviennent écarlates, les passants éclaboussés. L'écran titre apparaît. À travers cette première scène de Suicide Club (2002), Sono Sion vient de faire une entrée fracassante en Occident. Entre 2002 et 2010 Sono Sion réalisera sept films et gagnera de nombreuses récompenses dans les divers festivals où il sera convié. Aucun de ses films ne sera distribué en France au cinéma et très rares seront les sorties DVD - seul Suicide Club et Noriko's dinner table en 2008 - . Quelle que soit l'expérience, euphorique - Love Exposure (2008)-, aérienne – Hazard (2005) - ou physiquement éprouvante - Strange circus (2005), elle sera donc aussi, forcément illégale. Par Fabien Alloin.
Et voilà, moins d'un an après son lancement, East Asia fait peau neuve avec une nouvelle formule qui bouscule de fond en comble la dynamique du site ! Plus lisible, plus accessible, plus belle et plus sympa, cette version ouvre une nouvelle page pour le site ! Ne vous inquiétez pas, les anciens lecteurs retrouveront un contenu intact : East Asia a toujours pour but de vous parler de l'Asie, notamment à travers ses cinémas. Notre équipe a à cœur de présenter leurs passions en s'adressant au plus grand nombre, du néophyte attiré par les blockbusters asiatiques au connaisseur pointilleux fanatique de Catégories III, avec un ton à la fois accessible et pointu. On nous demandait récemment si East Asia était un site généraliste sur l'Asie ou un site spécialisé sur le cinéma asiatique. Au fond, qu'importe ! East Asia est un portail curieux, porté par les passions variées de ses rédacteurs et collaborateurs, reliés par un goût commun pour la découverte et l'envie de les partager.