Le festival Black Movie ouvre ses portes le vendredi 18 janvier pour 10 jours de festivités. 101 films au programme dont une grosse section sur le cinéma asiatique avec pas moins d'une trentaine d'éventuels chefs-d'œuvre proposés. Pour la première fois, East Asia participe à cette orgie cinéphilique et compte bien vous en faire partager les moments clés à travers un reportage photo !
Le succès de Ring a fait bien des émules, les fantômes de petites filles aux longs cheveux débarquant de partout pour surfer sur le succès bien mérité du chef-d’œuvre de Nakata Hideo. Après la VHS maudite, le téléphone de l'enfer, les chaussures, le violoncelle et même la perruque, nous parvient de Corée une nouvelle histoire d'esprit de petite fille vengeur qui, cette fois-ci, utilise des chats démoniaques. C'est ainsi grâce à Elephant Film qu'il est possible de voir ce bien nommé The Cat, les griffes de l'enfer
Et voilà, cette année 2013 débute par une bien triste nouvelle : Oshima Nagisa est mort ! Ce réalisateur, très prolifique, a marqué le cinéma par quelques perles inoubliables, comme L'Empire des sens (1976), ou encore Furyo, en 1983, avec David Bowie ! Bien sur, ces deux films ne sont que des gouttes d'eau dans sa filmographie qui débute en 1959 par Une Ville d'amour et d'espoir et se termine en 1999 par Tabou. Mais, avant Une ville d'amour et d'espoir, il aura été assistant réalisateur en sortant de ses études de droit et de politique, de 1954 à 1959, période durant laquelle il publie des critiques cinéma. Parmi ses films marquants, il est possible de noter aussi Nuit et brouillard du Japon, qui fit scandale ! Il fut aussi scénariste, monteur, et même parfois acteur, comme dans La Mort par pendaison, qu'il produit.
Poursuite de la rétrospective du réalisateur japonais Shinji Sōmai avec Typhoon Club, l’une des œuvres les plus reconnues du cinéaste. Deux heures plus tard, nous sommes en face d’un monument du cinéma japonais qui restera ancré durablement dans l'esprit cinéphilique du spectateur.
C’est comme un bon cognac. Un inédit de Kurosawa, ça se savoure. Surtout quand il s’agit d’un drame où le grand maître du cinéma japonais met en scène Mifune Toshiro (Les Sept Samouraïs, Yojimbo…) dans le rôle d’un médecin atteint d’une maladie presque incurable, avec tout le talent qu’on lui connaît. À déguster en connaisseur.
Des images du prochain film de Ronny Yu ! Par Lvi.