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Les premières images de Ghost : the Cinderella laissent penser à un énième film de fantôme asiatique (thaïlandais ici) – nous avons même droit à la jeune femme en robe au regard vide. Mais, outre que l'histoire semble se passer dans le milieu du cinéma, c'est surtout la déviance de certaines scènes qui suscite l'intérêt. Messes noires, mutilations et auto-mutilations, tortures, le film semble merveilleusement gore et malsain. La bande annonce montre ainsi un homme se faire scalper à vif et un autre se faire écorcher le dos – toujours à vif, sinon l'intérêt est moindre. Le résultat, semblant mélanger l'histoire de fantôme classique et une ambiance bien craspec à la Saw, donne plutôt envie... Par Yannik Vanesse.
Il y a quelques semaines, au début du mois de juin, l'artiste taïwanais Leland Lee était de passage à Paris avant de s'envoler exposer ses toiles colorées à la biennale de Venise. L'occasion était alors belle de partir à la découverte de l'univers du peintre, d'autant plus qu'il occupe une place centrale dans le dernier documentaire de Lin Cheng-sheng : Tkinkle, twinkle, little stars, consacré aux enfants autistes. Par Victor Lopez et Olivier Smach.
Il devient véritablement difficile de trouver son bonheur parmi les grosses productions hongkongaises. D'un côté, nous sommes bombardés de blockbusters wu xia (co-produits par la Chine mainland), synonymes des mises en scène américanisantes bien pompeuses et sans la moindre folie. De l'autre, on trouve City Under Siege... pardon... Blast (nan mais quel titre de merde, ça mériterait un BIP BIP BIP - suite à la violence des propos tenus à l'encontre de l'éditeur du film, East Asia se voit obligé de censurer cette introduction, mais vous aurez compris l'idée - Victor), qui l'a bien, lui, le grain de folie, quitte à passer pour un gros nanar friqué. Par Anel Dragic.
Michael Hui était de passage au dernier festival asiatique d'Udine au mois de mai dernier. Ces mots ont été recueillis lors d'une rencontre en public, animée par Roger Garcia (actuel directeur du Festival International de Hong Kong) et Tim Youngs (spécialiste du cinéma hongkongais). Il revient notamment sur ses tendances d'auteur schizophrène, sa passion de la cuisine (cinématographique), son amour pour le cinéma de Bud Spencer & Terence Hill et son invention du genre de la "kung fu comedy" malgré lui… Par Bastian Meiresonne.
Le japonais Oshii Mamoru a de nombreuses cordes à son arc : réalisateur, scénariste, producteur, auteur de mangas, romancier. Ses principaux faits d’armes en tant que cinéaste : Ghost in the shell (1995) et Avalon (2001). Deux films-cultes, labyrinthiques, brouillant respectivement les frontières de l’humain et du réel. Beaucoup voient en Oshii un des grands visionnaires S-F du tournant du millénaire, voire un prophète de l’évolution d’une humanité toujours plus virtuelle. Son dernier opus, Assault Girls, sort en France directement en DVD et Blu-ray le 19 juillet 2011. Par Antoine Benderitter.
Dire que The Murderer, le nouveau film de Na Hong-jin était attendu est un doux euphémisme. Depuis sa sortie en 2008 (puis en 2009 chez nous), The Chaser a fait couler de l'encre et posé le metteur en scène comme l'un des plus prometteurs de sa génération. Na Hong-jin confirme-t-il son talent avec ce deuxième essai ? Vérification. Par Anel Dragic.