L'amateur de films au postulat étrange ne peut que s'intéresser au cinéma japonais. Après les geishas robotisées, les sushis tueurs et les zombis des toilettes, voilà que, du Japon, nous arrive Gyo, Tokyo Fish Attack et ses poissons zombis mutants. Terracotta, sous sa bannière à part Terror Cotta, offre à nos yeux ébahis cette histoire des plus improbable. Alors, le spectateur va-t-il découvrir un nanar total, ou au contraire un bon dessin animé d'horreur ?
Au programme aujourd’hui : deux surprises diffusées à l’heure actuelle au festival de cinéma de Rome, et une comédie horrifique thaï !
Ishii Teruo réalise avec Les Huit vertus bafouées un objet déviant, psychédélique et délirant, typique de ses productions les plus réussies de cette période. Le ton du film se situe au carrefour de sa célèbre série des Joys of Torture (dont il tira 8 films entre 1968 et 1973) et des objets plus pops et étranges qu’il réalisa après celle-ci comme les excellents Female Yakuza Tale avec la belle Ike Reiko ou encore Blind Woman’s Curse avec la non moins fameuse Kaji Meiko. Par Justin Kwedi.
Metropolitan sort dans un coffret DVD Sex & Fury Vol 1 de Teruo Ishii, réalisateur très prolifique et touche-à-tout ayant abordé dans sa carrière de cinéaste presque tous les genres cinématographiques (arts martiaux, science-fiction, etc.). Ici, il s’attaque à l’érotisme japonais dans les années 60 dans le premier des deux films proposés : L'amour abusif, déviant et dévergondé (Ijo Seai Kiroku Harenchi). Une œuvre très mineure malgré quelques fulgurances.
Le 16 novembre a débuté au Gaumont Opéra le Paris International Fantastic Film Festival, dit PIFFF. Pendant 10 jours de projection, vous aurez l’occasion de vous en mettre plein les mirettes, surtout que le cinéma asiatique est très représenté et ce, dans les films en compétition, hors compétition mais également les courts métrages. Au programme, quelques films coréens mais surtout, la dernière bobine de Tsui Hark, en première française ! Par Lvi.
La troisième édition du Festival Asian Connection qui s’est déroulée pour la première fois exclusivement en ligne du 8 au 14 octobre proposait sept films asiatiques inédits en France. Une sélection éclectique aux thématiques variées et singulières privilégiant les nouveaux réalisateurs, du Japon à l’Irak en passant par la Corée du Sud, l’Inde et l’Iran : un bon moyen de déceler les nouveaux talents. East Asia ne pouvait décemment pas passer à côté de cet événement dont on vous livre le compte-rendu globalement satisfaisant ! Par Marc L'Helgoualc'h