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Le succès de Ring a fait bien des émules, les fantômes de petites filles aux longs cheveux débarquant de partout pour surfer sur le succès bien mérité du chef-d’œuvre de Nakata Hideo. Après la VHS maudite, le téléphone de l'enfer, les chaussures, le violoncelle et même la perruque, nous parvient de Corée une nouvelle histoire d'esprit de petite fille vengeur qui, cette fois-ci, utilise des chats démoniaques. C'est ainsi grâce à Elephant Film qu'il est possible de voir ce bien nommé The Cat, les griffes de l'enfer
Et voilà, cette année 2013 débute par une bien triste nouvelle : Oshima Nagisa est mort ! Ce réalisateur, très prolifique, a marqué le cinéma par quelques perles inoubliables, comme L'Empire des sens (1976), ou encore Furyo, en 1983, avec David Bowie ! Bien sur, ces deux films ne sont que des gouttes d'eau dans sa filmographie qui débute en 1959 par Une Ville d'amour et d'espoir et se termine en 1999 par Tabou. Mais, avant Une ville d'amour et d'espoir, il aura été assistant réalisateur en sortant de ses études de droit et de politique, de 1954 à 1959, période durant laquelle il publie des critiques cinéma. Parmi ses films marquants, il est possible de noter aussi Nuit et brouillard du Japon, qui fit scandale ! Il fut aussi scénariste, monteur, et même parfois acteur, comme dans La Mort par pendaison, qu'il produit.
Poursuite de la rétrospective du réalisateur japonais Shinji Sōmai avec Typhoon Club, l’une des œuvres les plus reconnues du cinéaste. Deux heures plus tard, nous sommes en face d’un monument du cinéma japonais qui restera ancré durablement dans l'esprit cinéphilique du spectateur.
C’est comme un bon cognac. Un inédit de Kurosawa, ça se savoure. Surtout quand il s’agit d’un drame où le grand maître du cinéma japonais met en scène Mifune Toshiro (Les Sept Samouraïs, Yojimbo…) dans le rôle d’un médecin atteint d’une maladie presque incurable, avec tout le talent qu’on lui connaît. À déguster en connaisseur.
Des images du prochain film de Ronny Yu ! Par Lvi.
Après notre rencontre à Deauville (lire ici), c'est à Kinotayo, dont il siège désormais au conseil d'administration de l’association soutenant le Festival du film japonais contemporain, que nous avons de nouveau croisé la route de Jean-Pierre Limosin. L'occasion était alors idéale pour se pencher sur l’œuvre trop rare d'un cinéaste passionné par le Japon. Par Victor Lopez.